Mais pourquoi jeter des livres ?

Ce n’est pas Fahrenheit 451 !

Ne soyons pas cet iconoclaste

Qui détruit tout comme les Huns.

Si on ne désire plus un ouvrage,

Pourquoi ne pas en faire profiter ?

Pour soutenir ce message,

Il faut un lieu pour les présenter.

Il y avait bien cette cabine téléphonique,

Toute rouge et Anglaise,

Abandonnée, magnifique,

Sur les dunes près de la falaise.

On l’aménagea de quelques étagères,

Puis on répara sa porte,

Prenant place près du bar des compères.

On y déposa des livres de toutes sortes.

Des titres perdus furent retrouvés,

Pour le plaisir de tous et de chacun,

Des supports de lecture furent échangés.

Que de joies en sauvant cette cabine des embruns !

Francois Alfonsi

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