Maridan-Gyres

Maridan-Gyres

Lettre ouverte au « doute qui saisit parfois et empêche d’écrire »

Monsieur,

 

Bien qu’à maintes reprises vous ayez tenté de me déstabiliser, je tiens à vous informer que vous n’y êtes pas parvenu.

Certes, vous semblez parfois arriver à « gagner du terrain » comme on dit, vous vous insinuez en moi comme une flaque visqueuse qui s’étale lentement. Mais, c’est sans compter sur ma détermination et sur mon assurance, qui, ne vous déplaise, ressurgissent pour vous faire barrage.

Car j’aime écrire, oui, je le revendique et j’ai des idées plein la tête et vous ne sauriez me faire croire que je ne suis qu’un médiocre scrivaillon. Je sais ce que je vaux, je connais ma valeur. J’en veux pour preuve l’accueil enthousiaste réservé à mes écrits et les éloges dispensés à mon égard par mes lecteurs. Je suis peut-être un très modeste auteur mais sachez que je mets tout en œuvre pour progresser et vous empêcher de me nuire.

Je vous prie donc instamment de me laisser tranquille. Je vous autorise simplement à transparaître fugacement, de temps en temps, parce qu’en cela vous m’aiderez, à votre corps défendant, à m’améliorer, à me dépasser.

Sachez, Monsieur, que ma force et la rage de vous vaincre seront mes armes et les clés de mon futur succès.   

 

 

ORANE 2/04/2014



04/04/2014
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