Maridan-Gyres

J’avais eu la curiosité de m’intéresser à cette partie de la Creuse en tombant sur un dépliant qui vantait ce Lac de Vassivière, un des grands lacs de France.

Depuis, quand je  le regarde  avec ses multiples méandres, déployé comme un immense papillon aquatique tacheté d’ilets verts, facétieux joueur qui se cache derrière des forêts de feuillus ou de résineux et réapparait entre deux collines,   je garde le même étonnement qu’au premier jour de ma découverte.

Que la nature est surprenante, d’une magie presque insolente. Mon attachement à cet endroit est viscéral, je ne peux vivre sans lui rendre visite. J’éprouve un urgence à suivre le sentier de rives par tous temps.Jamais il ne me fatigue, Il est une source de milles bonheurs simples.

L hiver les arbres dénudés laissent voir l’étendue d’eau sans filtre, le lac montre ses plagettes qui l’été se dérobent dans les fouillis de verdure qui le bordent.

Le mariage entre le ciel et l’eau est d’une étrange beauté qui me donne envie de m’élancer d’un rocher pour me confondre avec eux, oiseau ou poisson ? lequel des deux ? je ne saurais choisir.

J’ai engrangé tant de souvenirs que je peux nourrir mes rêves pendant des siècles.

La faune et la flore qui vivent tout autour du Lac emplissent des pages entières de naturalisme.

Je l’aime jalousement, je me prends à souhaiter que personne ne l’approche, et en même temps je veux l’offrir aux yeux de tous ceux qui l’ignorent.

Un proverbe Burkinabé dit : « le contenu d’une cacahuète  est suffisant pour que deux amis puissent le partager »

Alors mon Lac que tes eaux généreuses ravissent tous les amis du monde…je veux bien que d’autres coeurs t’épousent  pendant  quelques heures…mais quelques heures seulement.

Clohe