Maridan-Gyres

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Atelier 18 - 2019 - 3ème sujet

L’audacieuse aventure des A

Anaëlle artiste autodidacte attend avec angoisse l’audacieux Arthur, son amoureux. Acteur aux appâts avantageux, assisté d’un l’agent agréé des autoritaires auteurs. Il auditionne aujourd’hui auprès d’Angers tous les apprentis artistes analphabètes et avides d’aura et d’argent. Aucun n’a l’agrément d’Aurélien.

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Ailleurs, Antoine accablé assiste anéanti à l’acharnement antipathique d’Alexandre qui après avoir absorbé et amputé son automate a appelé Aramis, l’affreux animateur de l’auditorium d’Alençon. Cet autodidacte n’a d’autres attraits que les amples atours alambiqués qui attirent les amantes attristées. Après l’accouplement assouvi, l’amant sans âme, n’attend pas et absorbe un alcool ardu.

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Les amantes abandonnées, autrefois addictes à ses appâts, sont aujourd’hui assujettie à un autre abruti qui a l’attirance des auditrices. Elles s’accrochent à lui et l’assois sur l’acrotère tel un aigle adoré. Il abhorre ces adulatrices qui s’agglutinent autour de lui.

 

A quoi aspirent-elles ainsi ? A cet acteur ambitieux ? Cet anti-héros aux amulettes argentées qu’André adore autant que les autres actrices ? N’a-t-il pas, cet analphabète d’autre aptitude que l’audace d’avaler l’absinthe avec appétit, assoiffé d’avoir l’adoration d’amatrices abattues par l’abandon affirmé de leurs amoureuses amorphes ? Elles attendent agglutinées autour de lui.

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Attends… Audacieuse Armelle ! As-tu aperçu l’artisan de cette acrobatie amoureuse ? Affichant une audace au-delà de l’acceptable, l’artisan, autoproclamé acteur, arbore une assurance absente face à l’auditoire et ses attentes. Aline, amoureuse attendrie, l’accompagne. Comment l’audacieux André l’a-t-il apprivoisée ?

 

Au loin, amusé, Adrien l’air ahuri attend, absorbé par ces adultères avoués aux autres… Assimilés et acceptés alors aller l’accoster, l’affront n’est pas anodin ! Allons à l’accrobranche, nous accrocher avec ardeur, afficher un air assuré et affirmer… AMOUR, je t’aime…

 

A quoi s’attendent-ils ces ânes ? Adonis affreux, s’accouplant avec acharnement puis abattement, s’abreuvant d’alcool pour aborder des abîmes antédiluviens. L’adoration, les aveux avortés ne les amusent plus. L’avenir amer avance, ils l’acceptent.

***

Autrefois Anaëlle l’apaisait, aujourd’hui ses affronts l’ont anéanti… Il ne s’amuse aucunement. Alors amis, ajoute-t-elle ? Anéantie l’admiration à l’artiste.   Aujourd’hui, Alain, ancien aviateur, amateur d’aéromodélisme, s’amuse en admirant les avions de l’aéroport d’Albertville dont les ailes s’allument auréolées d’azur.

 

Arthur, l'alpiniste, affrontera les Alpes début août. Après, avoir accédé et arpenté les accès à l' Annapurna, il attribut ses ascensions à l’acceptation et l'absolution des anges  ?

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Accédera-t-il apaisé aux Alpes ou abdiquera-t-il  ?

 

Ailleurs, Axel amant avenant, aujourd’hui asséché et acculé aux amis sans attraits, aux amantes alanguies à l’allure agonisante. Lui, l’ancien Apollon anémié et apathique, abdique à l’automne qui avance avec assiduité appauvrissant son auréole académique.

 

Alors qu’août agonise, apparaît avec audace et autant d’assurance l’ambitieuse Anaïs, affriolante à l’audition d’Alain. Il veut anéantir ses ardeurs avant qu’agglutinées devant l’auditorium d’Angers, d’apprenties actrices l’attendent avec angoisse. L’audition à l’auberge d’Alençon aura lieu à l'aube. Alain adore ça ! Allumer le feu pour les voir arriver anéanties par l’angoissante attente.

 

A l’aurore, Angèle atteindra les abords d’Ajaccio où des armateurs Anglais, Arméniens, Arabes, et Autrichiens afficheront avec aplomb l’abondance de leurs acquis en argent et amusement d’apparats.  Elle   s'autorise   un anneau en  ambre et  l'autre en améthyste.   

 

Anna acculée d’angoisse attend avec d’autres aspirantes l’audition d’Albert, son ami à l’allure et aux aptitudes angéliques. Agglutinées autour de l’adorable Adonis, des amazones apprennent avec ardeur et acharnement les actes acceptés et animés par l’adorable Angèle. Seule animatrice acceptable pour l’auteur Asimov et ses robots d’anticipation.

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L'astronaute Amstrong  en apesanteur s'amuse d'apercevoir l'astre auréolé d'azur de l'atmosphère terrestre. 

 

Assise dans l’âtre de son abri argentin, Angélique assagie a appris l’albanais et l’australien. Les acrobaties amoureuses d’Arthur, l’aventurier qu’elle adorait l’ont amenée à avoir de l’audace. Après l’achat de l’appartement d’Aubervilliers devenu son antre aseptisé, admettre qu’elle ait pu être amorphe et accepter les aléas amoureux l’alerte sur son acharnement à l’aimer et l'aggravation de son abattement.

 

Aujourd’hui agressive, elle admet qu’avec l’âge elle s’est assagie. Les aventuriers, acteurs, auteurs et autres artistes ne l’attirent plus. L’autel annulé, elle avance jusqu’à l’allée qui abrite l’ange en argent auprès duquel l’astre est apparu si aisément. Accepter l'annonce de l’adorable Archange qui assure qu'un avion abominable allait anéantir, dans un accident, tous ses rêves l’avait totalement accrochée à sa vie.

 

Aujourd’hui, elle avance apaisée, sans arrêt, sans affolement, attachée à son adorable albinos, petit âne âgé d’un an. A l'antenne, elle apprend que l'agresseur de l’archevêque d’Angoulême a été arrêté à Amiens.

 

Ailleurs, Anaëlle a de nouveau amis qui l’admirent. L’abjection d’avoir adulé, adoré, aimé l’acide Arthur ne l’attriste plus. L’anecdote a été arrachée à son âme aride.

 

A présent, elle s’amuse de l’aventure d’une autre amazone qui s’adresse et alimente les âneries des auditrices d’une «  année sans ambition. »

Quant à elle ?

Elle est l’auteure adulée et admirée « des Artisans de l’amour. »

 

Maridan 22/10/0019



22/10/2019
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