Atelier 13 - 2024 - Sujets 1 photo 1, 2, 6 et Sujet 8
1)
Dans le doux coton de mes six mois, je suis entouré de félins curieux.
Leurs yeux brillent comme des étoiles et leurs petites pattes agiles dansent autour de moi.
Je les observe avec émerveillement. Le premier chaton au pelage tigré me murmure des secrets anciens.
Il me parle des nuits étoilées et des aventures dans les bois. Je sens sa sagesse comme un grimoire ouvert.
Le deuxième chaton, tout en rondeur, me fait rire.
Il joue avec mes orteils, comme s'il voulait me montrer la légèreté de la vie.
Ses ronronnements sont des berceuses douces.
Le troisième chaton, aux yeux verts comme les feuilles d'été, me regarde avec bienveillance.
Il me dit que je suis bien aimé, que je fais partie de sa tribu.
Je me sens protégé.
Et le quatrième chat, le plus mystérieux, se faufile dans l'ombre.
Il me parle de l'invisible, des mondes cachés derrière les rideaux et sous les lits. Je l'écoute, fasciné.
Ensemble ils forment une ronde magique autour de moi. Ils me chuchotent des histoires de l'ancien temps, des légendes de minuit. Je ris, je m'émerveille, je grandis.
À six mois, je découvre le langage secret des chats. Leurs miaulements sont des poèmes, leurs câlins des étoffes douces. Et dans leurs yeux, je vois des univers infinis. Alors, je souris, je tends mes petites mains vers eux.
Je suis un bébé entouré de chats et je sais que je suis moi.
Que ce doux moment d'observation et de connexion avec les chatons continue à égayer les jours de ce bébé.
2)
La photographie représente huit vieux livres empilés les uns sur les autres, formant une pile imposante.
Au sommet de cette pile, un petit bonhomme tente courageusement de grimper vers le sommet
Ses mains agrippent les bords des livres, et ses pieds cherchent des prises précaires.
Les vieux livres portent les marques du temps : leurs couvertures sont usées, les pages jaunies par les années.
On peut presque sentir l'odeur du papier ancien et entendre le froissement des pages sous les doigts du grimpeur.
La lumière de la pièce tombe doucement sur la scène, créant des ombres profondes entre les livres.
Les titres des ouvrages sont à peine lisible, mais on devine des mots comme "histoire" ,"philosophie" , " poésies" .
Chaque livre semble contenir une part de sagesse, une histoire à raconter.
Le petit bonhomme, quant à lui, est déterminé.
Son visage est concentré, ses yeux fixés sur le sommet. Il grimpe avec précaution, comme s'il savait que chaque livre est un trésor à préserver.
Peut-être, cherche-t-il une réponse, une vérité cachée dans ces vieux volumes.
Ou peut-être, grimpe-t-il tout simplement pour le plaisir de l'ascension, pour la joie d'atteindre le sommet.
La photographie capture un moment d'effort, de courage et de découverte.
Elle nous rappelle que la connaissance est un voyage, que chaque livre est une étape vers la compréhension.
Et le petit bonhomme, avec sa détermination, incarne l'esprit de l'apprentissage, de l'exploration et de la curiosité.
En contemplant cette image, on se demande :
Qu'il y a-t-il au sommet de cette pile de livres ?
Quelle vérité le petit bonhomme cherche-t-il ?
Peut-être que les réponses résident dans le geste même de grimper, dans la quête infinie du savoir et de la sagesse.
6)
Dans le doux éclat de l'aube, tes sourires sont les premiers rayons du jour.
Dans le silence de la nuit, tes pensées sont les étoiles qui veillent sur mon sommeil.
Que chaque instant soit tissé de cette tendresse infinie qui nous unit.
Sujet 8 :
La fée des bois contemple son reflet dans l'eau, et dans les cercles de rêverie qui se forment à la surface, elle voit bien plus que son image.
Les arbres chuchotent leurs secrets, les étoiles se reflètent dans ses yeux et le vent murmure des histoires anciennes.
Elle se demande si les humains voient la même magie qu'elle.
S'ils savent que chaque ride sur l'eau est un souvenir, chaque éclat de lumière une promesse.
Elle se demande si, dans leur monde pressé, ils prennent le temps de contempler leur propre reflet, d'y chercher des réponses et des énigmes.
La fée des bois se souvient des temps anciens, quand les forêts étaient plus vastes, les ruisseaux plus purs.
Elle se souvient des danses sous la lune, des chants des oiseaux et des rires cristallins.
Elle se souvient aussi des larmes versées, des cœurs brisés et des vies perdues.
Elle se demande si les humains voient la fragilité de leur existence comme elle voit la sienne dans le miroir liquide.
Elle se demande s'ils comprennent bien que chaque instant est précieux, chaque souffle une chance de réparer, de créer et de guérir.
La fée des bois sourit à son reflet car elle sait que dans ses ailes délicates, dans ses yeux d'émeraude, elle porte la mémoire de tout ce qui a été et de tout ce qui sera.
Et peut-être, juste peut-être, les humains, s'ils s'arrêtent un instant, pourront-ils voir la même magie dans leurs propres reflets.
Alors elle laisse une empreinte de lumière sur l'eau, un baiser silencieux pour tous ceux qui cherchent des réponses, des énigmes, des promesses.
Et elle s'envole légère comme une plume, vers d'autres ruisseaux, d'autres miroirs, d'autres mondes à explorer.
Car la fée des bois sait que la magie est partout, même dans les choses simples, même dans les reflets.
Elle espère que les humains le verront un jour.
Nota :
Cette chanson explore la perspective poétique d'une fée des bois contemplant son reflet dans l'eau et méditant sur la magie de l'existence.
Marie Sylvie
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