Atelier 13 - 2021 - Sujet 1
Parfois, il me semble qu'un jour pluvieux vaut mille fois mieux qu'un matin passé à paresser.
Les jours de pluie, le poète qui sommeille en moi s'éveille et j'accueille les mots qui me viennent tels des messages merveilleux de mon subconscient.
Je sais de manière viscérale que le futur nous appartient. J'ai en moi cette certitude qui me pousse à chaque coup dur à m' élancer vers l'étape suivante avec gratitude, car c'est pour moi une façon d'évaluer ma capacité à rebondir.
Je me souviens de mon premier chagrin d'amour... J'avais décidé de travailler chez un avocat. Le droit me tentait pour une raison que je n'arrive plus à comprendre. Cela le rendit furieux.
Toujours est il que je me retrouvai à assister un avocat si prétentieux que huit jours plus tard je démissionnais.
J'avais trouvé plus judicieux de partir. Sous le coup de la colère je claquais la porte en le traitant de peau de vache.
Deux mois plus tard, je dépliais une carte routière et je fermais les yeux. Je pointais mon stylo sur la carte au hasard en rouvrant les yeux je lus Marseille. Je partis acheter un billet de train pour Toulon et je me fis la promesse qu'un jour je serais bien.
Arrivée à Marseille, je me rendis au vieux Port. Attablée à une terrasse, je profitai du beau temps en mangeant une salade gourmande. Un chat se frotta contre mes jambes en ronronnant.
Celui de ma mère avait fini par mourir de vieillesse un mois plus tôt ce qui me rappela son chagrin.
Je lui offris un bout de mon foie gras qu'il aima tant que dès la dernière bouchée avalée, il me sauta sur les jambes et me fit moult câlins.
J'observai son joli minois tandis que d'une patte délicate il tentait de me chaparder un nouveau morceau.
Reine
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