Maridan-Gyres

Maridan-Gyres

Atelier 14 - 2024 - Sujet 1, 3, 5, 9

SUJET 1

 

Je ressentais une gêne vis à vis des sentiments que j’éprouvais à son égard. Ce n’était pas de l’amour, plutôt de l’admiration. C’était un auteur célèbre, j’étais fan de ses romans. Lors d’un vernissage, je me trouvais devant le buffet lorsqu’il s’est approché de moi, souriant, me demandant ce que je pensais de son dernier roman. Gêné, je me suis mis à bafouiller comme un collégien, après m’être repris, je lui ai répondu suivre son parcours et lire ses romans depuis de nombreuses années. Questionné sur mon ressenti à la lecture de son livre et ses dessins, je lui ai répondu que c’était le meilleur de tout ce qu’il avait pu écrire jusqu’à présent, une exception faite à l’ensemble de son œuvre. Les collabos, résistants de la dernière heure, en avaient pris pour leur compte. Son livre sur la résistance pendant la guerre 39-45 faisait ressortir le travers des citoyens peu scrupuleux, ne pensant qu’à s’enrichir au détriment des autres, allant jusqu’à la dénonciation.

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Me souvenant avoir un rendez-vous prévu auprès de ma banque, je suis sorti sur le trottoir, non sans lui promettre de lui rendre visite pour la sortie de son prochain roman.

 

SUJET 3

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C’était l’année dernière

Au bord de la rivière

J’y avais songé bien des fois

Savourant une galette des rois

Installé sur un plaid, au frais

De cet instant, j’en dégustais les bienfaits

Soudain apparut un Cerbère

Je ne m’y attendais guère

Un ignoble personnage

Étalant devant moi son apanage

Se disant très fortuné

Il semblait vraiment aisé

Il vivait dans un univers

Un monde de pervers

Fait de chimères

Me disait souvent mon père

Où régnaient les diables

C’était un endroit effroyable

Mais ce n’était que du vent

Finalement, revenu de ce néant

J’ai pris conscience d’avoir rêvé

De ce cauchemar j’étais abreuvé

Oublier ce terrible moment

J’ai pu profiter sereinement de cet instant.

 

SUJET 5

 

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Minette : « C’est bon de rester ainsi à ne rien faire. »

 

Médor   : « Et oui, regarder par la fenêtre, critiquer qui bon nous semble. »

 

Minette : « Tiens, en parlant de critique, as-tu vu cet automobiliste qui s’évertue à mal garer son véhicule alors qu’il a de la place un peu plus loin ? Quel fainéant ! La  flemme de faire quelques mètres en plus. »

 

Médor  : « Et cette femme, qui se trémousse comme une dinde devant un bel homme ? »

 

Minette : «  Ne serais-tu pas un peu misogyne ? »

 

Médor   : « Excuse-moi, je ne voulais pas te vexer ! »

 

Minette : « Et lui, regarde le, il roule des épaules, jouant les Apollons !

 

Médor   : « Si nous parlions plutôt de la pluie et du beau temps ? »

 

Minette : « Tu as raison, nous avons autre chose à faire que de nous disputer. »

 

SUJET 9

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Ce matin j’ai ouvert les yeux, le ciel était bleu

Ce matin j’ai ouvert les yeux, je me sentais bien

Ce matin j’ai ouvert les yeux : bercé par le ramage des oiseaux

Ce matin j’ai ouvert les yeux tout était beau et merveilleux

Ce matin j’ai ouvert les yeux la journée s’annonçait belle

Ce matin j’ai ouvert les yeux me disant : profite de chaque instant

Ce matin j’ai ouvert les yeux tout allait bien dans le meilleur des mondes

Ce matin j’ai ouvert les yeux pensant : c’est trop beau pour être vrai

Ce matin j’ai ouvert les yeux : la radio m’a ramené sur Terre

 

 



01/10/2024
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