LA BICHE ET SES FAONS

 La neige recouvrait la plaine.

La biche et ses faons,

Liés par un grand amour

Avançaient à grand peine,

Avançant nuit et jour,

Souffrant d’un besoin effrayant.

La famine les épuisait,

Ils se battaient pour survivre,

Leur chance s’amenuisait,

Sans trouver la moindre vivre.

Mais devant l’adversité,

Nul ne perdait espoir,

Ils avançaient toujours

Pour résoudre la difficulté,

Avec beaucoup d’amour

Certainement avant le soir.

Au milieu de la neige,

Il y avait un point noir,

Serait-ce donc un piège ?

La biche est allée voir.

Il y avait là une mangeoire,

Avec tant de fourrage,

Déposé avec amour

De quoi ravir leurs mâchoires,

Sans doute pour plusieurs jours,

Qu’ils reprirent tous courage.

En vérité quand tout est noir,

La seule lumière est l’espoir.

François A.

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