Maridan-Gyres

DES PAROLES NAVRANTES

On l’appelait l’étourneau,

L’homme aux idées éphémères,

Le funambule des mots,

Qui ne savait jamais se taire.

Ces mots n’étaient que cacophonies,

Des escapades espiègles,

Qui vous donnaient le tournis.

De la bienséance, il ignorait les règles.

Dans ses verbales escapades,

Dont il était assidu,

Il parlait de coupables,

De cadavres inattendus.

Il les voyait dans sa boule opalescente,

Ce pauvre homme empli de gentillesse,

Nous abreuvait de paroles navrantes,

En délirant avec hardiesse.

François A