Maridan-Gyres

Les séquences ultraviolentes sont de plus en plus fréquentes dans les blockbusters hollywoodiens, à croire que les producteurs se sont tous donné le mot, qu’ils ont distribué des consignes en ce sens.

Le sang éclabousse l’écran, les personnages doivent tuer, assassiner, étriper, s’entretuer, se scarifier.

Pléthore sont les scènes dans lesquelles on voit en gros plan les acteurs insérer toutes sortes d’objets tranchants, coupants, acérés, affûtés, aiguisés, effilés, dans l’abdomen de plusieurs de leurs prochains.

Et que je te zigouille, que je t’écrabouille, que je te trucide, liquide, bousille, bute, fasse la peau, décapite, massacre, immole, flingue, ratatine...

Faut qu’ça saigne

Bien fort.

Que dire dès lors des actualités, des journaux télévisés qui relatent quotidiennement guerres, bombardements, prises d’otages, destructions, exterminations, mères qui pleurent en gros plan...

Toutes ces horreurs m’ont brisé.

Je suis atteint de paranoïa, mes proches me l’ont dit, partout je vois des crimes.

À quelle espèce appartient donc le genre humain ?

Au secours !

Je tire la sonnette d’alarme.

Arrêtons le massacre !

Help !

JeanBat