Maridan-Gyres

Illustration :   Bac de Rouen

La description de l’individu était la bonne, mais sa voiture était déjà loin.

L’équipage de la BAC de Rouen prit en chasse le véhicule .

Dans cette course en pleine hiver, une froidure avait saisi les policiers et l’inspection du grenier glacé du château n’avait rien arrangé. Pour se frayer un chemin, le gyrophare commença à illuminer la départementale.

Ils avaient vu vaguement la voiture prendre sur la droite le sentier de berger souvent dévalé par les chèvres de la grande  ferme .

le lieutenant avait vu hier dans ce lieu, les hommes de l’ONF débiter du bois au milieu de la neige qui envahissait tout et qui recouvrait même l’igloo servant de refuge aux randonneurs égarés.

Mais de fait, la land rover prise en chasse n’était plus là.

Ils étaient près du but, après avoir dénoué l’écheveau de cette intrigue romanesque et voilà qu’ils allaient échouer.

Finalement non, en poursuivant quelques mètres, ils aperçurent la voiture et l’homme désemparé.

Fin du voyage panne d’essence.

François

Tautogramme - 2ème sujet 

                                                 Outrage

Obnubilé par son ostéite, l’ougandais obèse omit les obsèques de son oncle.

Oubliées ! Objectivement, cette obligation occidentale ontologiquement l’offensait ostensiblement.

Opéré par un omnipraticien sous opiacés, ophtalmologiste à l’occasion, et opticien en option, pour l’oseille surtout, l’oncle, organiste oriental organisait des orgies ostréicoles originales.

Une odeur d’œuf et d’oléagineux obsédante occasionna une olfactophobie à l’ougandais opiniâtre.

Il osa un osso-buco, malgré l’otite vue par l’oto-rhino-laryngologiste, ex ouvrier orpailleur ouvertement outrecuidant. Son ostéo arthrite l’obsédait.

Son one man show, à l’opéra, dans Orléans l’orgueilleuse, fut odieusement occulté.

Offusqué, offensé, il ouvrit une oseraie.

François