Atelier 2 - 2025 - Sujet 2
Une fois arrivé vers ces maisons en pierres, je ne vois que désolation. Les maisons ne paraissent pas abîmées, mais tout ce qu’il y a autour est soit détruit, soit en cendres. Comme si l’apocalypse était passée par là. Plus un seul signe de vie aux alentours, Chonchon et moi sommes dans un silence saisissant. Le village est plutôt grand avec une centaine de maisons. Pour que le village ne puisse se défendre, il ne devait pas y avoir beaucoup de personnes formées aux techniques de combat.
J’ai trouvé un objectif : découvrir ce qu’il s’est passé dans ce village. Pour cela, je vais m’installer dans la petite maison que j’ai vue en arrivant et enquêter dans le village jusqu'à trouver un indice.
Si je veux rester en vie plus d’une semaine, je dois pouvoir manger. Je fais appel à Wuzi, la déesse des plantes et de la nature. Implorer son aide va m’aider à avoir un jardin plus fertile en un temps record ; elle va aussi favoriser le terrain sur lequel je fais pousser mes plantes. En contrepartie, je dois créer un jardin proche de la forêt en harmonie avec ce qui m’entoure. De cette manière, les insectes pourront profiter de certains fruits et en protéger d’autres. En somme, Wuzi demande à ceux qui implorent son aide de créer un écosystème.
Mon enquête n’avance pas vraiment, je nettoie le village à la recherche d’un indice. Aucune trace de lutte ou de mort, les villageois s'étaient comme volatilisés.
Au bout d’un mois à nettoyer le village, je m’attaque à la dernière maison. Elle est plus grande que les autres. C’est certainement un noble qui habite ici, tous les meubles sont en bois polis, il y a des tableaux aux murs. Il n’y en a que quatre ou cinq, mais ce sont les premiers que je vois dans ce village. En continuant ma recherche, j’aperçois comme une trace de pas dans la poussière juste en dessous d’un tapis. Chonchon, qui m’a accompagné jusqu’ici, renifle vers cette trace. Je soulève le tapis pour découvrir ce qui se cache dessous.
Une trappe, de taille suffisamment large pour qu’une personne puisse rentrer dedans. Je l’ouvre et, à mon grand désarroi, il n’y a que de l’obscurité. Je décide d’utiliser mon outil le plus fidèle : le compas des sorciers. Il ressemble à une boîte noire qui tient dans ma main. Il s’ouvre en deux ; sur la partie supérieure, il a une forme de dôme, dans la partie inférieure, il y a un tiroir permettant de placer des branches pour allumer un mini-feu et réaliser un rituel en ouvrant le compas.
J’allume le compas grâce à un allume-feu en silex et réalise un rituel très court à base de Thaslonia, me permettant de créer une lumière continue dans le compas. Le dôme de la partie supérieure devient alors transparent pour laisser passer les rayons de lumière.
Je peux maintenant voir une échelle posée contre le sol qui descend vers un couloir. Ma peur fait travailler mon imagination à cent à l’heure : y a-t-il des mercenaires, des monstres, des ours peut-être ? Ils peuvent hiberner en cette saison.
Non, à bien y réfléchir, un ours ne pourrait pas rentrer par la trappe. Je décide de descendre par l’échelle en luttant pour que Chonchon ne me saute pas dessus. Une fois arrivé en bas de l’échelle, je me trouve dans un couloir de pierre qui n’indique qu’une seule piste, alors je me lance, accompagné de mon meilleur ami qui est lui aussi un peu effrayé.
Au bout de trois heures de déambulation, j’arrive devant une porte délabrée. Je tourne la poignée, elle ne s’ouvre pas. Bon, j’aurai tenté !
Je décide d'enfoncer la porte avec mon pied, mais rien à faire, malgré son aspect, elle est tenace. Je perds tout optimisme de pouvoir continuer mon. aventure dans ce souterrain et m'écroule le long de la porte. Une langue râpeuse vient lécher mon visage, Chonchon est toujours là. Il s’écarte un peu de moi et part renifler un coin de la pièce. Puis, quand il se déplace de l’autre côté, il s'enfonce de quelques centimètres dans la pierre posée par terre. Je n’ai pas le temps de comprendre ce qu’il a actionné que je tombe à la renverse à l’ouverture de la porte. Je me retrouve nez à nez avec une dizaine d’hommes en tenue pour combattre. En me relevant, je lève les mains en l’air en signe de paix. J’ai bien vu leurs airs ahuris devant mon arrivée, disons, des plus dignes !
L'un d’eux m’apostrophe : « Qui es-tu ? » Bon sang, que viens-tu faire ici ?
“Mais bonne question, Je me présente Atior ravi de faire votre connaissance ! Et puis vous, vous êtes qui ?” lui réponds-je.
“Nous sommes la garnison spéciale du Roi de Pluxinor, nous venons secourir le village de Snakwect par les souterrains de sorte à être plus discrets, mais si vous venez de l’endroit où l’on doit aller, ça n’augure rien de bon.”
Après leur avoir expliqué la catastrophe étrange survenue au village, les tensions s'apaisent. Je vois la mine désappointée de leur chef : ils marchent depuis un mois. Ils n’ont pas pu arriver plus vite à cause d’une certaine calomnie des dieux envers eux.
Une fois m’avoir expliqué leur ancien plan d’attaque pour le village, je leur propose d’aller eux-mêmes découvrir l’état du village. En sortant de la maison, les soldats sont étonnés de la propreté du village. Je leur démontre que la nature est bien faite et qu’elle sait garder les lieux bien nettoyés. Le tour du village fini, nous nous posons à la taverne inhabitée pour nous projeter vers un nouvel avenir.
A suivre...
Kiiwuii
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