Atelier 7 - 2025 - Sujet 4
Sujet 1
LA QUÊTE D'UNE LUMIÈRE OUBLIÉE
Il était une fois, dissimulée au creux d'une vallée mystique, cachée aux confins du monde, Étoilée, une licorne. Son pelage nacré reflétait les mille éclats de firmament, illuminant les clairières argentées d'une douce lueur.
Étoilée est une licorne différente des autres. Dans la vallée, il existe d'autres licornes, toutes splendides, avec leurs propres couleurs et dons magiques. Mais ce qui distingue Étoilée, ce n'est pas seulement son éclat, c'est son esprit rêveur et sa quête de l'infini. Alors que les autres licornes sont heureuses dans leur monde merveilleux, elle, elle aspire à aller toujours plus loin, à toucher la Lune et à comprendre ce qui dépasse l'horizon.
Son cœur curieux et son courage intrépide font d'elle une licorne unique, une exploratrice des étoiles et des mystères cachés du monde. Peut-être qu'un jour, les autres licornes la rejoindront dans ses aventures .... ou peut-être qu'elle restera la seule à vouloir défier l'impossible.
Autour d'elle s'étendaient des prairies d'un vert foncé où des fleurs aux teintes irréelles ondulaient sous la brise nocturne. Des cascades cristallines dévalaient les falaises d'opaline, chantant une mélodie douce qui berçait la forêt endormie.
Chaque nuit, Étoilée contemplait la Lune, son regard perdu dans l'immensité céleste. Au sommet des Monts de Saphir, elle s'élançait avec espoir, tentant d'effleurer cet astre lointain. Mais malgré ses bonds gracieux, la Lune demeurait hors d'atteinte, drapée de son voile mystérieux.
Étoilée, fascinée par la lumière céleste, escaladait les falaises escarpées, espérant chaque nuit toucher la Lune.
Elle trotta jusqu'aux montagnes d'azur où les pics touchaient presque les nuages. Mais un vent violent s'éleva, transformant les sentiers en labyrinthes tourmentés. Les roches glissantes rendaient chaque pas périlleux et lorsque la licorne tenta de rebondir vers un sommet, un éboulement la força à rebrousser chemin.
Déterminée, Étoilée s'aventura ensuite dans la Forêt des Illusions où les arbres aux troncs torsadés murmuraient des énigmes. La brume argentée créait des mirages : Tantôt des chemins qui disparaissaient, tantôt des lacs qui se révélaient être du vide. " Peut-être que la Lune est une illusion, elle aussi ?" pensa Étoilée, troublée. Mais elle continua son périple, refusant d'abandonner.
Enfin épuisée, elle atteignit les Falaises du Crépuscule, là où reposait Ardent, un dragon légendaire au regard incandescent. Ses ailes déployées couvraient la moitié du ciel, et ses écailles d'or reflétaient la lumière des étoiles.
Ardent observait la licorne d'un air amusé.
- " Petite Étoilée, tu as traversé vents et illusions pour atteindre la Lune. Mais pourquoi la poursuis-tu ?" demanda-t-il.
- " Parce qu'elle brille comme aucun autre astre. Et si je pouvais la toucher, alors, peut-être que je serais enfin complète ."
Le dragon sourit et étendit ses ailes :
- " Alors viens, chevauche le vent avec moi."
Alors dans un battement d'ailes titanesques, Ardent prit son envol et emmena Étoilée aux plus hauts des cieux. Sous eux, le monde s'étendait comme une mer de velours. Plus haut encore, ils frolèrent la lueur pâle de la Lune, jusqu'à ce que Étoilée comprenne : Ce n'est pas la Lune qu'elle recherchait mais la beauté du voyage.
De retour sur terre, elle remercia le dragon qui disparut au sommet des montagnes, laissant derrière lui une traînée d'étoiles dorées.
MORALITÉ :
Parfois, le chemin vers un rêve est plus précieux que le rêve lui-même, et ceux qui nous aident à l'atteindre sont de vrais trésors.
Sujet 5 :
ÉCHO D'ART QUAND LES MOTS MURMURENT
LA PERSISTANCE DE LA MÉMOIRE
- Salvador DALI -
Dans le désert d'un songe éthéré,
La mémoire danse, fluide et altière.
Montres molles s'effondrent, abandonnées,
Sur des rochers d'une étrangeté familière.
Le temps se défait, il n'est plus roi,
Il glisse, se tord, défiant les lois.
Sa cadence oubliée, son règne évanoui,
N'est qu'un écho fragile dans l'infini.
Les ombres errent, figées dans l'absurde,
Chaque objet murmure une vérité sourde.
Un arbre nu, une chair fondante,
L'immuable se plie sous l'heure vacillante.
Ô mémoire, gardiennage des âges flétris,
Tu persistes là où le rêve s'abrutit.
Dans l'art de Salvador Dali, le temps se libère
Et l'étrange devient l'hymne de l'univers.
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NUIT ÉTOILÉE SUR LE RHÔNE
Vincent VAN GOGH - 1888
Sous le voile bleu d'une nuit d'été,
Le Rhône s'étire, paisible et enchanté.
Les étoiles telles des flammes célestes,
Dansent sur l'eau en reflets manifestes.
Or et saphir, éclats en fusion,
Le ciel murmure sa douce émotion.
Les lumières urbaines, vibrantes et fuyantes,
Cajolent le fleuve de touches scintillantes.
Deux âmes errantes au bord du mystère
Partagent en silence un instant éphémère.
Leur ombre, fragile, s'efface et résonne
Dans le calme profond où le temps se donne.
Vincent Van Gogh, poète des couleurs et des heures,
A figé la magie dans sa splendeur.
Et l'étoile danse, éternelle lumière,
Dans l'immortel éclat d'une nuit sincère.
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LES NYMPHÉAS - Claude MONET -
Sur l'étang où le jour se déploie
Les Nymphéas dansent, témoins de la joie.
Leurs pétales s'élèvent, miroir enchanteurs,
Capturant la lumière, vibrant de douceur.
L'eau respire, un souffle éternel,
Reflet d'un ciel vaste, fragile et charnel.
Chaque nuance, une histoire secrète,
Le pinceau caresse l'instant parfait.
Au fil des heures, Claude Monet compose,
Un jardin d'évasion où le cœur repose.
Les Nymphéas murmurent dans leur ballet paisible,
Que la beauté, parfois, est ineffable et visible.
Ô maître des rêves, ton art est un pont,
Entre l'ombre et l'éclat, entre ici et l'horizon.
Dans ces nénuphars, l'univers s'endort
Et chaque regard devient un trésor.
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UNE NUIT ÉTOILÉE - Vincent VAN GOGH - 1889 -
La nuit s'élève, drapée de mystère,
Éclats dorés dans l'ombre éphémère.
Les étoiles dansent, tourbillons d'or,
Au-dessus d'un village, tranquille décor.
Le ciel vibre, une mer agitée,
Tourments et rêves entrelacés.
Chaque pinceau, une confession,
Un cri de l'âme, une obsession.
L'église veille, silhouette austère,
Sous l'azur qui se pare de lumière.
Et là, au cœur de l'infini,
Le cyprès murmure l'écho de l'esprit.
Vincent Van Gogh, poète des cieux tourmentés,
A peint le chaos avec sérénité.
Dans chaque étoile, un fragment d'espoir,
Dans chaque trait, l'éclat d'un miroir.
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COMPOSITION VIII - Wassily KANDINSKY -
Dans un univers du chaos calculé,
Les formes dansent telles des pensées éclatées.
Cercles parfaits et lignes croisées,
Un dialogue muet entre ombre et clarté.
Les couleurs s'élèvent en symphonie visuelle,
Elles chantent des histoires abstraites et intemporelles.
Chaque nuance, un cri, une émotion profonde,
Une pulsation de vie que l'art féconde.
Triangles osent leur place imposer
Tandis que les courbes glissent, prêtes à rêver.
Un équilibre fragile, une lutte subtile
Entre le mouvement et le silence docile.
Wassily Kandinsky, maître de l'instant fragmenté,
A capturé l'essence de l'harmonie innée.
Dans " Composition VIII" , l'art s'est libéré
Et dans le regard, l'infini est né.
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LES FEMMES D' ALGER - Pablo PICASSO -
Dans l'éclat fragmenté des lignes et des corps,
Les Femmes d' Alger, mystères au décor.
Leurs regards s'entrelacent, énigmes en feu,
Figures éclatées, vibrantes et audacieuses.
La lumière explore en couleurs enivrantes,
Rouge de passion, bleu de l'âme errante.
Chaque forme captive, chaque geste suggère,
Un murmure ancien, une histoire à défaire.
Pablo Picasso, maître des reflets infinis,
Déconstruit le réel, en fait un récit.
De l'Orient rêvé aux ombres modernes,
Il peint le désir, la mémoire qui gouverne.
Femmes reines, muses invisibles,
Vos contours blessés deviennent indicibles.
Et dans ce chaos, un ordre éclatant,
Naît une beauté libre, défie du temps.
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OEUVRE ABSTRAITE - MALEVITCH
Un rectangle noir, un cri sans voix,
Un vide immense, une force aux abois.
L'abstraction danse, pure et austère,
Défiant le monde, l'espace et la lumière.
Lignes et formes, âmes suspendues,
Un langage muet, infiniment vécu.
Loin du réel, loin des contours,
Un art sans temps, un souffle d'amour.
Kasimir Malevitch peint l'idée, l'essence,
Sans apparat, sans complaisance.
Le rouge l'embrasse, le noir s'étire,
Et l'univers trouve son empire.
Un monde recréé dans un fragment,
Un silence vibrant, un élan épuisant.
Là où tout cesse, tout recommence,
Dans l'abstrait naît l'existence.
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ŒUVRE ABSTRAITE - Hilma AF KLINT -
Un cercle danse dans l'éther sacré,
Spirales d'or, âmes entremêlées.
La lumière s'étire, vibration subtile,
Un murmure caché, une force fragile.
Les couleurs s'élèvent, messages enfouis,
Secrets cosmiques, dans un langage inouï.
L'invisible parle, sous formes et lignes,
Un art prophétique, un rêve qui signe.
Hilma Af Klint, messagère des mondes inconnus,
A peint l' Essence, l'être absolu.
Entre le réel et l'au-delà,
Ses toiles murmurent ce que l'on ne voit pas.
L'univers danse, géométrie sacrée,
L'abstraction devient éveil enchanté.
Et dans chaque forme, dans chaque éclat,
Se cache un destin, une étoile, une voix.
MARIE SYLVIE
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