Maridan-Gyres

Le temps qui passe

Le temps a fait de moi une impatiente

Dans un corps

Qui se meurt à petit feu

Le temps n'a laissé aucun ravage

Puisque mon visage

Respire la joie de vivre

Le temps m'a offert

Tout le loisir de méditer

Sur le sens de la vie

Je suis devenue

Passagère du temps
Je ne cours plus les pieds nus

Je ne fais qu'observer

Les gens qui marchent
Avec le temps

J’ai même fini par oublier

Ce que ça faisait de marcher

Le temps a nourri mon âme

De désespoir et d'espoir

Le temps aurait dû me briser

Mais il a fait de moi une rêveuse.

Karima