Drôle de ronde de mots
Il fait un froid de canard, je me pèle les noix. Le curé parle de son Bon Dieu qui joue au con. Ce corniaud parle, parle et me saoule. Évidemment, je pourrais faire semblant d’y croire, mais pas moyen de jouer au plus malin avec lui, car le chat ne cesse de miauler et me donne une envie folle, de lui mettre mon pied au cul. J’en perds mes moyens.
Dans le parloir, une dinde pleure toutes les larmes de son corps, tandis que le prêtre la farcit copieusement pour lui apprendre les bonnes manières. La situation est comique, car derrière le rideau, je vois la robe de l’abbé danser la Sarreguemines. Ici les curés aiment faire la bringue avec leurs ouailles peu farouches. Ils sont les dindons du presbytère et nombreuses sont les pintades à venir caqueter les unes sur les autres.
Moi, tapie dans l’ombre, j’écoute toutes leurs turpitudes, car c’est du lourd dont je me régale avec délectation et tandis que les deux besogneux s’empressent de satisfaire leur basse-cour, je vide leur frigo du délicieux claquos, sans oublier de vider les troncs du grisbi que les vilaines ont donné pour alléger leurs consciences.
Pour finir avec bonheur ce copieux en-cas, je pisse dans le vin de messe, demain, dieu donnera un sang chargé de bonne humeur.
Maridan 13/11/2013
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