Maridan-Gyres

Bonjour, ma belle audacieuse. Regarde comme le soleil brille. J'ai envie d'aller me promener dans les bois main dans la main, cœurs à l'unisson. Nous admirerons le coucher du soleil à l'ombre des grands chênes. J'ouvrirais mon âme puis ma voix s'élèvera pour dire au monde ce qui nous lie. Je célébrerai la merveilleuse union qui m'a rendu unique parmi les hommes parce qu'associé à ma splendide âme sœur, je suis devenu un homme accompli.

Voici ce que pour elle j'ai  composé, puis ce qu'elle a  pour moi semé.

« Sur sa peau douce comme la soie,

J’ai déposé mille baisers de velours.

Je l’ai encensé de ma voix

Pour chaque seconde de l'amour

Qui a jailli de son corps de nymphe

M’a charmé puis ensorcelé.

 J'ai béni le moindre de ses regards

Envers ma pauvre personne

Je suis devenu un dieu pour elle,

L’homme le plus heureux du monde.

Quand sa bouche chérie dessine

L’esquisse d'un sourire envers moi

J'explose d'une joie sublime, infinie

Car il n'y a rien en ce bel univers

Qui puisse me rendre plus enjoué que cela.

Alors ma merveilleuse amie, prend ma main, serre-la, puis avançons dans l'immense rivière de l'amour comme les deux vagues d'un même corps, comme les sons d'une même mélodie. Unissons-nous en un carrousel joyeux.

Mon cher amour,

Moi aussi, j'ai envie de vous célébrer,

Moi aussi, il me semble normal de dire

L’immense passion que vous avez engendrée

En mon cœur de femme amoureuse,

Combien de fois ai-je voulu vous offrir ces signes

Ordonnés, puis rangés en bons passeurs de l'amour ?

Mais en aucun cas, je n'ai voulu renoncer

À ce signe banni que l'odieuse Maridan a bafoué

Sous les conseils d'une femme avisée

Pressée de nous laisser nous embarrasser

De ces « maux » illégaux. Me voici forcé

À écrire mille billevesées au lieu des si jolies choses

Que vous m'avez inspirées

Que j'aurais pu composer

À loisirs

Pour vous séduire.

Las puisque « T » honni de ce vocabulaire,

Il n'y aura que des promesses à l'infini

Vouées non pas à l'échec, mais à une curieuse romance

Bien qu'elle nous séduise beaucoup moins,

Elle nous bercera néanmoins

Puisque vous avec moi sommes à jamais unis

Non par ce que je pose ici sur ce papier,

Mais bien par ce qui brûle en nous

Depuis près de 42 années,

Chic, je viens de rouler l'odieuse donneuse d'ordre,

Car si je ne m'abuse le chiffre de ce monde

Symbole de ce que je veux dire en faconde

Me laisse le plaisir de vous séduire par une

Voie si drôle qu'il me semble unique voir jouissif

D’en user puis d'en abuser

Afin de finir ce roman poussif

Bien à vous ma magnifique, mon adorable chérie

Je suis ravi par ce poème fou à lier mais qui résume

L’essence même de l'union de nos deux hémisphères

Non pas à gauche mais en face

Eh oui ! Jusqu'à la fin

Nous serons ensemble malgré les aléas de ce sujet

Compulsif.

Merci à vous,

Mon si doux

Mon hémisphère gauche

Vous remercie pour l'ébauche

De la jolie romance

Mais voici que je danse

Voulez-vous vous joindre à moi ?

J'arrive de ce pas

Enlacez-moi

Je n'oublierai pas

Ce jeu qui s'en va,

Maridan 17/02/2019