Maridan-Gyres

Maridan-Gyres

Atelier 12 - 2019 - 2ème sujet

Tautogramme en S

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Sais-tu sensuelle et songeuse Sabine, si Sébastien saura se satisfaire sans souffrir des sottes songeries de ta stupide sœur, sept semaines de suite ?

 

Savoir swinguer et slalomer d’un séducteur sournois à un suédois séduisant, tout en savourant un sandwich sans saveur, sans sourciller serait saugrenu et source de sueurs sanglantes, car son  souffre-douleur se satisfera sans regret de sa soubrette salace sur les seins de la saleté qui lui sert le samedi soir des salades de saucisses sèches en lui susurrant de salaces promesses. Se servir de sa soumission à sa sexualité sordide ne suffira pas à le soumettre. Sers-toi de sa stupidité, susurre-lui qu’il est soumis au sexe de Sidonie, sa saltimbanque sournoise et cupide et qu’une fois séché son salaire, sans scrupule suivront ses savantes simagrées savamment scénarisées pour qu’il sorte sans sagesse ses subsides survivants à ses salamalecs de séductrice satanique.

 

Sois sans crainte, sans ses sous, ses sentiments survivront peu. Sidonie sortira sans surprise de sa vie et Sabine tu seras sa sauveuse, enfin si c’est ce que tu souhaites ! Ton stage sur les symptômes de la sensualité te servira sans doute.

 

 

Lipogramme en N

 

J’ai voulu découvrir la vérité, pauvre sotte ! Il aurait suffi que je passe cette porte  et j’aurais évité toute cette horreur, mais pouvais-je échapper à ses cauchemars ? L’homme est curieux et pose parfois des ultimatums idiots. Ce fut le cas pour moi ce jour-là !

 

Pourquoi cela ? Je refuse de me le dire, c’est juste ce fait qui me paralyse ! J’ai été stupide, je l’admets. Je crois que j’avais peur de savoir qui tu l’aimais beaucoup plus que moi. Que cet homme botoxé et stupide avait pour toi, beaucoup plus de charme que moi. Qu’il ait partagé ta vie depuis l’école des religieuses était la torture ultime.

 

Après tout ce que je te disais, j’ai vu la stupeur qui éclairait tes yeux suivit de la lueur espiègle. Tu avais compris la source de mes peurs, celle qui me liait à toi, à tes désirs, mais aussi à ta fragilité et tu m’as filé le coup de grâce !

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« Tu es out, Richard ! Je suis libre ! Libre d’aimer qui je veux et…

-      Ecoute-moi ! Tais-toi ! C’est moi qui parle ! Plus de mots, regarde-moi. Que vois-tu ?

-      Je…

-      Ecoute ! Je suis belle, désirable et j’adore être aimée. Dis-moi, depuis dix jours qu’as-tu fais pour me séduire, me parler, me sortir ? Je vais te le dire…. Zéro ! Pas de mot, pas de geste doux… Et là, tu vois que je pars et que je te laisse derrière moi, alors tu t’éveilles… La belle affaire ! Adieu bel homme, l’amour que j’avais pour toi est mort. Aujourd’hui, je démarre la vraie vie basée sur « MES » désirs, « MES » souhaits et tu sais quoi… Ce sera la vie rêvée de ta femme « LIBRE » pour la première fois de sa vie.

 

Je l’ai laissé partir, elle avait la démarche souple de la chatte satisfaite et moi je suis resté à la même place, comme l’idiot que je suis, emplit de regrets, mais alors que je me croyais désespéré, la silhouette éthérée est passée et je l’ai suivie. Où cette poursuite allait-elle se stopper ?

 

Maridan 4/06/2019



18/06/2019
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