Maridan-Gyres

Parfois, il me semble  se mélanger les pinceaux !

S’allonger sur son divan et paresser en caressant son chat, c’est la raison de son inspiration.

Les jours pluvieux, quand le vent furieux fouette la campagne et fait frissonner les belles vaches à qui l’on doit le succulent fromage de Normandie, le poète, lui, s’isole pour  écrire.

Au petit matin, il aime accueillir les merveilleux rayons du soleil qui présagent une belle journée, où il fera… semblant de jardiner.

Il est prétentieux !  Mais il ne sait même pas lire une carte routière, ni évaluer la distance entre son bateau et l’aileron du requin qui fend la surface de l’eau !

Sur la grève son esprit vagabonde. Est-il judicieux  pour lui de s’élancer à la recherche de la création de l’effervescent bouillonnement de la mousse qui vient mourir sur la plage ?  C’est délicat,  il a beau chercher, mais il ne réussit pas à comprendre !
Mais pour lui, La vie est belle !

Toutes les phrases :

Parfois il me semble que pour transmettre son savoir  sans se mélanger les pinceaux, il faut ouvrir son cœur aux autres, se moquer du fait qu’elles épient les passants, trouver que la vie est belle et, puisque le futur nous appartient, espérer qu’un jour je serai bien.

Shunt