Atelier 16 - 2024 - Sujet 2
Au pied de mon chêne,
Le regard perdu dans la plaine,
Lentement, je m’assieds.
J’écoute à mes pieds,
La rivière écumante,
Fuyant ses eaux dormantes,
Et son cadre obscur,
Pour jaillir vers l’azur.
De sa retraite sombre,
Elle délaisse les ombres,
Et saisit le dernier rayon,
Du soleil mourant à l’horizon.
Amoureuse de l’art Gothique,
Boudant le cadre rustique,
Elle prend ses grands airs
Et m’offre un concert
Qui ne laisse pas indifférente
Mon âme errante.
Ses notes me transportent
M’éloignant de la petite mort
Et laisse filer ma vue
Sur la vallée étendue
Baignée de soleil couchant.
Là-bas, je sais que tu m’attends
Au creux de ta chaumière,
Pour vivre une soirée si chère
Où nos soucis se seront envolés
Dans ces lieux dépeuplés.
Mais bientôt le jour s’achève,
A l’horizon la nuit se lève,
Et les étoiles nous font la cour.
Cela fait bien des jours
Que tu as embrassé cette carrière
Que tu aimes et qui t’éclaire,
Autant que le soleil le désert,
T’offrant le must de l’univers.
Tu évolues dans les hautes sphères,
Mais gardant les pieds sur terre
Tu remercies les cieux
De t’avoir ouvert les yeux.
Vers le bonheur auquel tu aspires
Et que tous tes désirs
Ont pour objectif le grand Amour.
Si rares sont tes séjours,
Que du crépuscule à l’aurore
Nous voudrions que la nuit dure encore
Je veillerais sur toi,
Tu prendras soin de moi.
Au petit matin nous irons fouler la prairie
Avant que les fleurs soient flétries
Dans la plaine et les vallons
Les cheveux décoiffés par les aquilons.
Shunt 2024.10.19.
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