Maridan-Gyres

Maridan-Gyres

Atelier 17 - 2019 - 4ème sujet

 

Big le chat

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  • Coucou, je suis là ! Tu vas le lâcher ce maudit clavier ? Allez, regarde-moi, tu vois mes beaux yeux ? Je t’aime moi…
  • Pousse-toi de là, tu vois bien que je travaille, je ne m’amuse pas, moi !
  • Tu es vilaine, j’ai tellement besoin de toi, regarde comme je t’aime…
  • Tu m’ennuies ! Ce n’est pas le moment.

 

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Tu parles, elle est bonne celle-là ! Moi quand je suis tranquille, bien endormi sur le fauteuil et que madame veut un câlin, elle n’hésite pas à me soulever dans ses bras à me lover dans son cou, à me faire des tas de bisous qui m’enquiquinent. Moi quand je dors, je dors ! Ils ne sont pas possibles ces humains à vouloir te lécher la trogne quand ça leur pète. Nous on est dans la délicatesse… On s’approche, on se frotte à leurs jambes, on miaule, bref… On se manifeste  !

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J’avoue que quelquefois, moi aussi, ils finissent par m’agacer. Alors je me tapis dans un coin et j’attends qu’ils passent et si ça fait un moment que je demande sans résultat, je leur croque le mollet. Après je fuis, parce que s’ils m’attrapent, c’est la pause léchouilles qui commence et j’ai horreur de ça !

  

Bon c’est vrai que pour les mollets j’y vais mollo, parce qu’une fois, j’avais vraiment fait mal à ma maîtresse et du coup, quand elle m’a attrapé, et elle m’a mordu, elle aussi. Je l’ai senti passer du coup à présent, je mordille.

  

Le pire c’est mon maître, lui il adore jouer avec moi. Au début ça m’amuse beaucoup. Il fait courir sa main vers moi ; Du coup je tends la patte pour l’attraper… Il la retire et ensuite nous nous prenons au jeu tous les deux. Sauf que parfois, pris dans le jeu, je plante vraiment mes griffes, alors là, je vole. Mais je m’en moque, car je suis un chat et je retombe toujours sur mes pieds.

 

Après il boude. Alors je file voir ma maitresse et je me couche sur ses jambes. Je subis trois minutes de câlins et enfin, elle me laisse dormir. Puis après une bonne sieste, je file chercher mon maître et je lui fais les yeux doux… façon, … c’est toi que je préfère et ça marche à tous les coups, il a déjà oublié que je l’ai griffé.

  

Alors il pose ses jambes sur la table basse et je m’y allonge. Là je pourrais y passer la journée car il me masse le dos et ça… J’ADORE !

 

Malheureusement, celui-là ne tient pas en place et je peux rarement dormir sur lui plus d’une demi-heure. Puis après, il ne peut pas s’en empêcher on recommence à jouer et quand j’en ai assez, je me sauve, car lui adore jouer avec moi.

 

 Alors c’est le moment pour moi de sortir. Je miaule, râle, saute sur le bureau de ma maîtresse et elle finit par descendre de son perchoir pour me laisser sortir en grognant, « tu rentreras quand j’aurai fini, pas avant. »

  

Moi, bienheureux, je sors et là, je me lance à la poursuite de tout ce qui bouge. Les mulots, les lézards, les serpents, les papillons et pour finir les oiseaux.

  

Ma maîtresse avait apprivoisé un rouge gorge, cet idiot venait tous les matins chercher ses graines. Un matin, j’ai grimpé sur le balcon et là, j’ai attendu… Ma maîtresse s’est pointée sous moi avec ses graines et l’andouille a volé vers elle. Je l’ai chiqué au vol. J’ai entendu ma maîtresse hurler, mais le goût du sang dans ma bouche était trop bon.

 

Manque de bol, elle m’a attrapé par la queue et m’a repris ma proie. J’étais colère ! J’aurais pu la bouffer. Du coup, elle n’a plus jamais apprivoisé d'oiseau. Dommage  !

  

Quand j’ai fini de me promener, je miaule pour rentrer. Je l’entends rouspéter. « Il ne va pas se taire ! Tais-toi Big, tu as voulu sortir, tu attends. » Oh la bonne blague  !

  

Mort de rire, celle-là… elle rampe devant moi. J’en fais ce que je veux, elle grogne, râle, rouspète, tempête, mais elle ne supporte pas de m’entendre miauler. Alors je lui joue la grande scène du deux. Vous connaissez ? ça fait ça :

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Marou, marou, miaou, miaaaaouu, un peu plus fort maaaaarooouuu, maaaaaaaaaarooouuuuuu, et si cela ne marche pas je fais le cri d’agonie Mamarou, Maamaaaarouuuu, si parfois, elle résiste encore c’est le cri de la mort violente émarrrroou émmmaaaaarroouu. Là elle n’y résiste pas, et comme elle s’en veut de m’avoir fait attendre, c’est à genoux qu’elle me câline, qu’elle me dit qu’elle m’aime et qu’elle est vilaine avec moi. Bien sûr, j’en rajoute un peu style mramramamarou avec une toute petite voix et des trémolos, juste pour qu’elle culpabilise encore plus, parce que là… C’est le jackpot ! J’ai le massage du coup, les câlins et pour finir le casse-croûte plus tôt que prévu.

  

Enfin, vous savez, je les aime bien tous les deux, parce qu’ils l’ignorent encore, mais le maître à la maison… C’EST MOI !

Bon c' est pas tout ça, mais là, je retourne sur le toit de la voiture.

 

 

Maridan 9/10/2019

 



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09/10/2019
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