Maridan-Gyres

Je ferme les paupières 
Ton image glisse à l'intérieur de  moi
Ton visage sourit
A mes larmes qui coulent
 
Le cœur ne cicatrise pas
Du manque de toi
Mon corps te réclame toujours
Quand la lumière s'éteint

À chaque expiration
Mon corps  devient brûlure
Je suis lasse
De  mes pas qui ne  me portent plus

Tu règnes aux royaumes, de mes silences
Tel un roi déchu de son trône
Les saisons passent et repassent
Tout se fige telle une carte postale

Le château de bonheur
Tombe en ruine
Le corps qui se meurt en silence
A ton visage qui prend vie dans le ciel

Karima