Atelier 3 - 2024 - Sujet 3b
Un véritable coup de cœur au MAD pour l’expo I. Van Herpen, une jeune créatrice de mode innovante.
On commence par l’eau, thème récurrent apprécié de la jeune femme. Elle apparaît, parmi la collection, en forme de goutte de pluie, giclure, écume, bulle, vague... La créatrice fait appel à un matériel technique et technologique (verre acrylique, imprimante 3D, technique venant du Japon…).
Le monde infiniment petit l’attire également. Plancton, animal marin, l’influence et on le retrouve avec la ligne et la texture du vêtement (filament de l’Aurélie).
Du macro au micro, elle éveille notre regard à l’environnement, à la beauté de la nature et à la fragilité de cette dernière.
Elle mêle monde animal et monde végétal (champignon, cire d’abeille…) entre terre et mer.
La galerie d’anatomie étonne, elle met en lumière ce qu’on ne peut deviner : le diaphane de la peau ou le génie de la machine. Un type d’IRM ?
L’atelier de couture de la jeune conceptrice a été rebâti. On peut évaluer le travail effectué entre le projet et l'exécution finale (l’imagination, l’ébauche au crayon, le choix du textile, matériel…).
On retrouve l'interrogation latente de la créatrice : comment couvrir, protéger, révéler l’anatomie de la femme en harmonie avec l’environnement ? Une nouvelle nature ?
On voyage d’un monde imaginaire à un monde naturel.
Le dernier plateau d’exhibition projette la collection au cœur de l’interplanétaire. Robe flottant de façon aérienne au milieu d’une collection photographique. La créatrice arrive à reproduire le mouvement cinétique du vent, la cartographie du ciel.
Une véritable pionnière poétique et technique !
Une expérience inoubliable que je recommande vivement !
La Reinette
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