Atelier 5 - 2024 - Sujet 1
La pluie qui a semé le désespoir et attristé tous les habitants de la ville vient de cesser.
Enfin le soleil est de retour, c’est un rêve !
Peu à peu les choses reviennent à la normale et la vie renaît.
Les enfants ont terminé leur année scolaire et essayent d’oublier les moments difficiles qu’ils ont traversés.
Après plusieurs kilomètres, sur la route des vacances, les voitures roulent lentement, tant la circulation est chargée, en direction du zoo de Beauval.
Quelle prouesse pour accéder à ce site si renommé ! Il faut vraiment aimer pour se surpasser ! Mais qu’à cela ne tienne, pour devenir animalier, il faut voir ça.
Enfin les portes s’ouvrent et toute la famille entre dans le parc.
D’abord les flamants roses sur leurs pattes graciles, déambulent délicatement comme des ballerines à l’échauffement.
L’air caresse les visiteurs les enrobant du parfum particulier appartenant au zoo.
Ici face à l’entrée de la volière, les passants sont invités à se contempler dans un miroir ou regarder le monde qui les entoure, et fait réfléchir leur physionomie en plein cadre : qui sont-ils au milieu de l’univers animalier ? Vaste question !
Derrière la muraille qui abrite les primates, l’orang-outang, gros dormeur, prolonge sa nuit.
Dans une piscine de polystyrène, qui imite parfaitement le glacier, les phoques prennent la pose, prêts à recevoir les premiers harengs de la journée.
La visite se poursuit, les yeux s’emplissent d’images toutes plus belles les unes que les autres, et c’est le cœur joyeux que toute la tribu, épuisée, sur les genoux pourrait-on dire, s’engouffre dans la voiture pour le retour au domicile.
Le soleil, épuisé lui aussi, a tiré sa révérence, le ciel a déplié sa couverture pleine d’étoiles, et une chanson s’élève au milieu de la nuit rendant hommage à ces belles rencontres : Le zoo de Vincennes de Claude François.
Sylvette
2024.02.28.
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