Maridan-Gyres

Dans la douceur de la fleur recueillie,

Dans le cœur des souvenirs assaillants de tous côtés

Ouvert à toutes les voluptés,

Auprès de toi, j’oublie.

Reste avec moi,

Tends l’oreille,

N’aie pas peur, la Lune veille,

Et souviens-toi,

Ta main tu reposes,

Sur mon cœur, tu le soutiens,

Il bat fort et vite, comme le tien,

Mes lèvres colorent tes joues de rose,

Soudain tu t’interroges, je vois la terreur,

Et s’ils nous trouvaient ? tu frissonnes,

Je te réponds  : nous leur montrerons le vrai Bonheur

La Lune s’étonne.

Les cils s’entremêlent, caressants,

Mais dans le doute, tu t’alarmes,

Avec délicatesse ma main cueille une larme

Et ma bouche en baisers se répand.

Je sens que le remord t’a atteinte,

Je m’éloigne dans la douleur

Tes lèvres échappent une plainte

Nous les faisons taire de bon cœur.

Tu m’as promis ici-même

Mon amour, je t’aime

Toi,

Moi,

Que nos vies mêlées soient fortunées,

Lorsque nous entendrons le glas retentir,

Un signal d’alarme, pour nous avertir,

Nous aurons vécu de sublimes années,

C’est trop tôt pour mourir,

Avec toi je veux construire mon avenir,

Viens avec moi, plonge,

Faisons de notre vie un songe,

Qui jamais ne pourra finir.

Yarenai