Maridan-Gyres

Soudain le ciel devint menaçant, des nuages sombres l’obscurcirent malgré la beauté de cet instant (un festival de couleurs illuminait ce dernier), la mer commença à s’agiter, quelque chose de redoutable se mettait en place.

Le voilier commençait à tanguer dangereusement, d’énormes vagues montaient à l’assaut sur le pont.

En montagne c’était l’apocalypse : des torrents d’eau se déversaient depuis les sommets inondant tout sur leur passage.

Le bateau devait zigzaguer entre les blocs de glace détachés des icebergs qui le menaçaient à chaque instant.

Cela sembla durer une éternité quant enfin : le temps s’apaisa, les nuages s’entrouvrirent laissant apparaître le soleil. Le calme revenu, le trois mats put continuer sa route sereinement.

Après avoir subi la tempête au cours de laquelle elle avait cru perdre la vie, la jeune fille demanda au commandant de bord si elle pouvait prendre un bain.

L’autorisation accordée... l’ancre fut jetée. Elle plongea, put alors se détendre, se prélasser au milieu de poissons curieux qui nageaient autour d’elle, puis réconfortée elle remonta à bord du navire qui, enfin toutes voiles dehors, vogua majestueusement vers sa destination.

Romantini