Maridan-Gyres

Maridan-Gyres

Katerina Mazetti

Que dire de cette auteure que l'on ne sache déjà ? Ses livres sont bien plus efficaces, contre la morosité, que le Prozac. Dans l'ordre, je vous conseille de lire :

 

Le mec de la tombe d'à côté

Désirée se rend régulièrement sur la tombe de son mari, qui a eu le mauvais goût de mourir trop jeune. Bibliothécaire et citadine, elle vit dans un appartement tout blanc, très tendance, rempli de livres. Au cimetière, elle croise souvent le mec de la tombe d'à côté, dont l'apparence l'agace autant que le tape-à-l'œil de la stèle qu'il fleurit assidûment. Depuis le décès de sa mère, Benny vit seul à la ferme familiale avec ses vingt-quatre vaches laitières. Il s'en sort comme il peut, avec son bon sens paysan et une sacrée dose d'autodérision. Chaque fois qu'il la rencontre, il est exaspéré par sa voisine de cimetière, son bonnet de feutre et son petit carnet de poésie. Un jour pourtant, un sourire éclate simultanément sur leurs lèvres et ils en restent tous deux éblouis... C'est le début d'une passion dévorante. C'est avec un romantisme ébouriffant et un humour décapant que ce roman d'amour tendre et débridé pose la très sérieuse question du choc des cultures.

Le Caveau de famille

 

Désirée la bibliothécaire et Benny le paysan se sont rencontrés dans Le Mec de la tombe d'à côté. Elle dévore les livres comme les produits bio, lui élève des vaches et n'imagine pas qu'on puisse lire "de son plein gré". Leur histoire d'amour n'est donc pas simple, mais ils s'accordent trois essais pour avoir un enfant ensemble. Si ça ne marche pas, c'est terminé pour toujours. Sinon... La suite du best-seller bourré d'humour de Katarina Mazetti.

 

Entre Dieu et moi, c'est fini

 

innea a quinze ans, plein de complexes et pas mal de questions qui lui trottent dans la tête. La seule qui la comprenait, c’était Pia, sa meilleure amie, son amie pour la vie… enfin, pour cent vingt jours, “sans compter les week-ends”, Linnea a fait le calcul une fois. Depuis que Pia est morte.
Avec Pia, elle pouvait parler de tout : de l’amour, de la mode, de Markus, le beau gosse dont toutes les filles rêvent, de son père qu’elle voit deux fois par an, de sa mère qui vit avec son nouveau conjoint une relation tumultueuse. Et de Dieu. Qu’est-ce que ça signifie “croire en Dieu” ? Car ce n’est pas exactement la même chose que le père Noël. Une chose est sûre, ce n’est pas la peine de compter sur Dieu pour résoudre les équations du second degré. Seulement voilà, Pia n’est plus là. Alors Linnea se souvient, puisque, comme dit son excentrique grand-mère, “pour pouvoir oublier quelque chose, il faut d’abord bien s’en souvenir”. La verve comique et tendre de Katarina Mazetti est ici au service d’une adolescente bravache, complexée, drôle, curieuse et paumée, qui parle aux murs pour surtout ne se confier à personne. Ce formidable roman sur l’amitié et les tourments adolescents, qui permettra aux jeunes de se sentir moins seuls et aux moins jeunes de comprendre leurs ados préférés, est le premier volume d’une trilogie publiée aux éditions Gaïa, à paraître au fil de l’année 2011 dans la collection Babel.

Les Larmes de Tarzan

Elle, c'est Mariana, mais leur rencontre fut assez fracassante pour qu'il la surnomme Tarzan. Lui, il s'appelle Janne, pour de vrai. Mère célibataire, elle élève seule deux enfants, caresse le souvenir de leur fantasque père évaporé dans la nature et tente de nourrir sa petite famille malgré des fins de mois asphyxiantes. Lui, il roule en Lamborghini, papillonne sans s'engager avec de jeunes femmes forcément cadres, élégantes et dynamiques, et déteste que des marmots salissent les sièges en cuir de sa voiture de sport. Ces deux-là peuvent-ils s'aimer ? Et si, malgré l'abîme qui les sépare, ils s'attachent l'un à l'autre, sauront-ils vivre une relation décomplexée qui fera fi des conventions et des barrières sociales ? Après l'immense succès du Mec de la tombe d'à côté, Katarina Mazetti met en scène un nouveau couple loufoque et improbable pour mieux brocarder les injustices sociales et rire de l'éternelle guerre des sexes dans un roman enlevé, drôle et caustique.

 

 

Attention danger.....

Le problème, lorsque l'on met son nez dans un livre de Katarina Mazetti, c'est qu'il nous est impossible de ne pas nous enfiler toute la série. J'ai adoré l'écriture légère et drolatique de cette femme. C'est un bain de jouvence fortement conseillé dans les moments de cafard et de blues...

 

Maridan 4/02/2015

 

 



04/02/2015
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