Maridan-Gyres

Maridan-Gyres

L'atelier du 7/10/2014

Elle le regarda s'éloigner du rivage, n'apercevant plus que la voile blanche du bateau, se confondant à la couleur des nuages, là bas, à l'horizon. Le cœur encore serré, les larmes aux yeux, elle se perdit dans ses pensées.
Comme un mur la séparant du monde extérieur, seul lui parvenaient de façon à peine audible, le brouhaha des passants se croisant sur le marché du dimanche matin, les cloches de l'église appelant les paroissiens et une jeune femme, la trentaine, jouant du violon, pour le plus grand plaisir des promeneurs. 
Elle se souvenait de ces nuits d'amour, vibrantes de plaisirs, de sensualité et de passion ; de ces douces balades, les pieds sur le sable, aussi fin que la poudre, main dans la main, appréciant leur présence mutuelle, le bruit apaisant des vagues et sentant la caresse du vent tiède sur leurs visages. 
Sortant de ces pensées, elle regarda sa main et sourit en apercevant cette bague en forme de coquillage qui trônait fièrement sur son doigt et que lui avait confectionnée son bel amant. Et voilà une belle romance qui s'achève. Ce fut le temps d'un été mais ce fut si intense... Le voilà parti pour de nouvelles expériences, le regard droit devant lui tel un conquérant : fier, décidé et libre.
Emilie 15/10/2014


15/10/2014
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