Maridan-Gyres

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Atelier 1 - 2025 -Sujet 3

 

Tempête en mer

 

Chaque matin, avant de partir travailler, je me promène sur la plage des Sables d’Olonne avec Fido, mon jeune labrador, qui gambade joyeusement autour de moi. J’emporte sa balle favorite que j’envoie au loin. Il a l’habitude de me la rapporter.

 

L’hiver, des mouettes sont rassemblées sur la plage mais aujourd’hui, elles se sont envolées.

 

J’adore naviguer en solitaire. Le lundi, mon jour de congé, je prends mon voilier. Je ne sors pas le week-end, il y a trop de bateaux.

 

Après une heure de navigation, je ressens une bourrasque arriver. Je regarde l’anémomètre, le vent souffle à 22 noeuds soit à 39-49 km/heure.

 

Les vagues commencent à devenir de plus en plus hautes : début de tempête. Qu’est-ce qui m’a pris de vouloir naviguer ? Une petite voix me disait « fais attention » mais comme je n’aime pas changer mes habitudes, je ne l’ai pas écoutée…

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Pourtant, j’ai écouté et suivi la météo marine, elle avait prévu un vent léger. A qui se fier ? Maintenant la pluie poussée par le vent inonde le bateau.

 

Les poils de Fido commencent à être odorants. Il me suit dans la cabine. J’ai prévu un flacon de parfum à la rose. Je l’asperge avec. Il n’aime pas beaucoup cela, mais se laisse pourtant faire. L’odeur embaume maintenant le lieu.

 

Toutes les fenêtres sont closes. Pendant que je m’occupe de lui, j’entends un grand bruit : un hublot à éclaté.

 

Je remonte sur le pont. La foudre a détruit le mât. La voilure gît sur le sol.

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J’utilise ma radio VFH : je compose le numéro 16 (numéro d’urgence pour les bateaux en détresse) et je cris : MAYDAY MAYDAY MAYDAY, ici le voilier   « L’oiseau de mer ».

 

Fido à mon côté gémit et tremble. Il a aussi peur que moi. Je le prends dans les bras et lui dis : « on va s’en sortir », tout en essayant de rester debout.

 

Comme la mer est trop forte et dangereuse pour envoyer un bateau de sauvetage, on a signalé ma détresse à un hélicoptère de la Sécurité civile.

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Vingt minutes plus tard, je suis hélitreuillé et ensuite, c’est au tour de Fido.

 

J’ai  perdu mon voilier, mais le plus important est que nous soyons sains et saufs.

 

Iris



04/02/2025
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