Maridan-Gyres

Inconnue du train, je vois perler tes larmes, tu te détournes,

Ne laisse pas la peine mouiller tes yeux et tes joues dorés

Tu fixes la vitre battue par la pluie pour y mêler tes pleurs

Et tu ne vois pas mon regard de tendresse posé sur toi

Malheur à qui a fendu ton cœur, délaissé ton amour

Pauvres jolies mains serrées sur ce mouchoir fleuri

Ouvrez-vous pour prendre les miennes, je vous les offre

Rapproche-toi triste voyageuse, j’attends un signe

Endors tes chagrins contre l’épaule qui s’offre à toi

La nuit jette des lueurs et défilent les silhouettes des arbres

L’aube brumeuse et pâle viendra effleurer ton visage

Et je regretterai de ne pas t’embrasser si tu ne te retournes pas.

Clohe