Maridan-Gyres

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Atelier 19 - 2022 - sujet 2

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 « Parole, parole, parole », épizeuxe clamée par iolanda Gigliotti, qui envahit nos oreilles en un surround sans fin. Envoutant accent italien. Voix sonore, profonde, chaude. Transport dans les méandres de ses  émotions, dans nos propres émotions. Sans hésitation, sur les planches, elle pouvait se vanter de son charisme.

Qui sait écouter perçoit son âme, sa vraie vie, à l’écoute de certaines chansons. Quelques éléments :

 

« Téléphoner moi … je n’attends que çà, j’ai besoin d’une voix »,

« Donnez moi un bravo que je puisse partir »,

« Moi, je veux mourir sur scène, c’est là que je suis née ».

 

Comment ne pas frissonner devant la glaciale solitude qu’elle devait éprouver. Contraste saisissant avec la chaleur du public. Bien sûr, la chanson déguise la réalité en fiction, charme de la poésie.

Certaines fées ont entouré son berceau où lui ont été données moult qualités fort utiles à une artiste : voix, sourire, charme, esprit vif, présence sur scène. Cela lui a permis d’occuper, sans mesure, tout l’espace de salles mythiques, comme l’Olympia. 

Elle a connu des bas dans sa carrière. Face à l’époque yé yé, elle a su imposer son genre, première chanteuse française disco, et revenir en tête d’affiches.

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Moi je veux mourir sur scène

 

Les opinions étaient tranchées; on l’aimait ou pas. Si elle a eu une vie publique intense et réussie, sa vie privée ne fut pas un rêve, allant de déboires en échecs amoureux. Sur ce point, les fées n’étaient pas au rendez-vous autour du berceau de Dalida.

 

 Dorémi

Novembre 2022



07/12/2022
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