Maridan-Gyres

Maridan-Gyres

Atelier 22 - 2019 - Sujet 9

 

 

 

Jean Paul Sartre - Citation

« Dans la vie, on ne fait pas ce que l’on veut mais on est responsable de ce qu’on est »

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« Un pas vers soi et l’autre» ?

 

Dresse la liste de ce que tu aimes et n’aimes pas,

Aie  l’audace de tout te dire, la connaissance de toi passe par là

Ne crains pas les jugements,  à ton tour jette les à priori

Sois honnête avec toi-même, démasque tes faiblesses, elles te construisent aussi

 

La liberté d’expression te concerne, défais toi  des pudeurs stériles,

Aucun interdit ne doit t arrêter, tu es propriétaire de toi même

 

Viens le temps de vouloir et de faire, attrape-le au vol

Il te reste encore des  années mais pas l’éternité

Essaye de ne pas les gâcher et de les rendre fructueuses

 

Ose courir vers tes convictions  même si tu risques d’aller dans le mur

Nul autre que toi ne peux te définir, vis et intègre le fruit de tes expériences

 

Ne perd pas ton innocence, émerveille toi comme un enfant

Étonne-toi aussi par la force de tes  engagements d’adulte

 

Fais en fonction de ce que tu crois être bien même si rien n’est vérité

Allège-toi du poids de la culpabilité si elle t’encombre depuis l’enfance

Invite les autres à t’écouter en disant « Je » et pas « On » ou « Tu »

Tu n’es pas seul(e) à redouter d’être incompris

 

Peut-être perds-tu pieds parfois quand la douleur est lourde

Accepte ce que tu ne peux changer, premier pas vers la sérénité

Sache rester à l’écoute de tes maux, tu as une prise sur eux

 

Conduis ta vie en confiance, crois en ta bonne étoile,

Ecarte de ton chemin avec clairvoyance

 

Qui pourrait t’en dissuader et pendre le pouvoir sur toi

Utilise tes émotions, elles sont des alliées

Endors-toi en pensant à l’instant,  néglige hier et demain

 

Lâche les peurs qui t’enchainent  dans le noir de la caverne

Oublie les mots qui blessent, laisse les passer  comme des nuages

Navigue au fil de l’eau, le courant te guidera vers de nouvelles contrées

 

Voyage à l’intérieur de toi,  tu es fait(e)  de vagues, de vallées, de montagnes, de grottes…

Emmagasine le soleil, remercie la pluie, savoure  la lumière du ciel et la paix de la nuit

Unie toi à qui te respecte, tu nourriras  et panseras ton âme

Tire le meilleur de ce qui t’arrive, rien n’est immuable

 

Marie les couleurs de ton cœur à celles de la nature

Au pinceau de ta sensibilité dans l’harmonie de l’univers

Installe-toi dans l’éphémère, c’est une joie infinie

Secoue tes vieilles croyances,   elles t’asphyxient

 

Ote de ton langage, le « toujours », c’est une aliénation

Ne t’attache pas par simple besoin, il est mauvais conseilleur

 

Emporte sur ta route tes rêves les plus fous

Sauve-toi loin des lois manichéennes, casse les codes

Tache de décupler tes forces pour résister aux mercantiles

 

Rassemble tes idées les plus farfelues

Elles sont sources de création et balayent les routines

Souris à ce qui t’ennuie, c’est le début de la méditation

Pleure quand tu es triste, les larmes sont bienfaisantes

Observe le monde autour de toi, il est meurtrier et merveilleux à la fois,

N’envie pas l’autre, il est vulnérable aussi,

Soutien qui s’effondre, qui est rejeté, qui est sans mémoire,

Aime sans attendre un retour, que ton égo fasse profil bas

Béni ce qui t’oblige à l’humilité, tu es un point microscopique  

Laisse partir qui veut s’éloigner de toi, personne ne t’appartient

Emplis-toi de bienveillance, source de bien-être

 

Détruis  la rancœur et les reproches, poisons distillés, ils tuent.

Exalte la douceur de la compassion et réjoui toi

 

Calme tes impatiences, elles anéantissent tes espoirs

Explique tes colères, elles racontent tes valeurs

 

Que l’autre soit pardonné s’il les enfreint, il est un autre toi même

Use de ta conscience sans restriction pour dévoiler  tes ombres

                                                                                                                                                                        

Oppose-toi aux violences avec fermeté jusqu’à l’inconfort

Ne t’enferme pas dans l’indifférence, trébuche de fatigue s’il faut pour qui est meurtri, 

 

Envoi  des lettres, des signes, des cadeaux d’amour aux désespérés

Sillonne le monde la main tendue, le cœur ouvert, embrasse les blessés de corps et d’esprit

Tu effleureras alors un bout  de ton humanité.

 

Clohe

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05/01/2020
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