Maridan-Gyres

Lettre sous forme d’acrostiche 

« Amour De Ma Vie »

Au jour qui se lève,  je rends hommage,  je te regarde effleuré par le soleil,

Mon ami, mon amour, les rides autour de nos  yeux parlent de nos joies

Où  que je sois tu es tout près, mon âme s’est tricotée avec la tienne, âmes miroirs…

Une  larme roule sur ta joue, une ombre m’assaille, un sourire s’y dessine, mon visage s’éclaire,

Rien ne peut m’indifférer quand ton cœur vibre, je frissonne, j’ai peur, je ris…je pleure

Dansent dans nos yeux la flamme de nos folies passées, de nos nuits blanches, de nos voyages fiévreux

Enchantés  par  les mers et les ciels des paysages qui  colorent et embaument encore nos vies,

Ma solitude est sœur de la tienne, nos souvenirs entrelacés, mais  les tiens s’enfuient

Ami, amour, le vide s’empare de toi, je voudrais chasser le noir, faire entrer le soleil, que jamais ne s’éteigne la lumière,

Viens prendre ma main, serre la fort et partons  pour respirer l’espoir, voler le bleu de l’horizon,

Inventer les regards qui se reconnaissent pour l’éternité, défier les malédictions de l’âge, échapper aux tourments prédits.

Emmène-moi avec  toi, ne me laisse pas au bord du chemin, ne quitte pas la rive, de l’autre côté c’est trop loin, je ne saurai pas comment te retrouver… je t’aime.

 Claudine.