Maridan-Gyres

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Atelier 6 - 2019 - 4ème sujet

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L’entremetteuse

Il vient de lire  « La jeune fille à perle » de Tracy Chevalier, séduit par le récit inspiré à l’auteure à partir du tableau de Johannes Vermeer et par le film de Peter Weber, il réfléchit au sujet de son scénario. Il veut partir d’un autre tableau de Vermeer : « l’Entremetteuse ».

Il ressent une curiosité vis-à-vis de ces 4 personnages - Ils sont l’objet d’une scène du quotidien dans l’époque florissante de la Hollande du XVIIème siècle  - Les sourires de ces 4, intemporels, sorte de satisfaction trouble de l’affaire conclue, titillent son imagination.  

Que sait-on d’eux ? rien. Donc tout est possible.

Déjà leur donner un prénom.

 

Hilke : L’entremetteuse.

Johannes : Un riche marchand de laine et de tissus - Oncle d’Andréas.

Andréas : Soldat - Le client - neveu de Johannes -

Marja : La courtisane.

 

Histoire avant la scène du tableau

Johannes, riche marchand du siècle d’or hollandais faisant commerce de laine et tissus, fournisseur des lupanars, a pour neveu un soldat, Andréas. Ce dernier, de passage, en permission, fort ardent à fréquenter les lieux de débauches, demande à son oncle, connaisseur une bonne adresse…

Il est encore tôt, Hilke attend dans sa maison sombre et mal tenue le futur client. Elle boit un bock – Elle se frotte les mains. Une belle affaire en perspective. Rustre mais futée, pernicieuse, n’a pas de mal à s’introduire dans les maisons de prostitution et organiser des rencontres « galantes ». Elle a un réseau de fort jolies demoiselles.

Et voilà Andréas qui frappe à la porte. Il se passerait bien de cette visite mais très alléché par la réputation des courtisanes de Hilke, notamment une certaine Marja, vient donner une avance pour être sûr d’être servi au mieux.

Il salue l’entremetteuse fort peu avenante à regarder mais clé de son futur plaisir, et, tout en jetant un œil sur l’intérieur peu ragoutant de son logis sort de la poche de son habit une bourse avec des pièces d’or. Hilke, un rictus avide sur le visage, ramasse de ses doigts crochus la somme rondelette. Aussitôt, il prend congé et quitte cet endroit insalubre.

 

Arrive la fin du jour, les 4 se retrouvent au Lupanar. Et c’est là que la scène du tableau prend vie :

 

Hilke vient assurer la rencontre et faire payer le reste du. Le galant tend son argent, fort émoustillé passe déjà la main sur le sein de Martja courtisane novice mais habile à faire consommer en tous domaines. Quant à l’oncle, accompagnateur, il a pris son instrument de musique pour mettre tout ce monde en condition joyeuse et honore déjà un excitant breuvage.

La suite voudrait, peut-être, que le galant s’éclipse avec Marja. Que l’oncle rejoigne l’une ou l’autre de ses habituées à la jambe légère, enivrées et peu farouches jusqu’au petit matin puis reprenne sa diligence et rentre en sa demeure… que Hilke reparte dans sa masure compter ses gains et les cacher jalousement…mais il en sera autrement.

 

Suite de l’histoire :

Marja s’enfuira avec la complicité d’un autre client, Dorus, amoureux, qui attirera Andréas dans un guet-apens, aviné, il sera assommé par une horde de brigands à la botte de Dorus.

Johannes sera dépouillé au sortir de sa folle nuit avec moult courtisanes et jeté à l’eau, avec son neveu, par la même bande.

Hilke, furieuse de perdre sa belle Marja, courra dans toute la ville pour essayer de la retrouver,  prendra une fluxion de poitrine, en mourra, et ses cassettes d’or se partageront entre « ses filles »  heureuses de se venger de cette maquerelle…qui s’éparpilleront en divers horizons vers des destins plus cléments.

Bon, maintenant que la trame est tissée, il reste à travailler le scénario…

 

Clohe



10/03/2019
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