Maridan-Gyres

Maridan-Gyres

Atelier du 16/12/2015

1°) ronde de mots :

Lilou le déteste. Combien de fois l’a-t-elle entendu dire que les étrangers ne sont pas comme eux ! Bien que l’abolition de leurs privilèges les ait conduits à perdre une grande partie de leur richesse, son frère avait été incapable de prendre les engagements nécessaires pour construire un avenir meilleur que celui qui était parti dans les flammes de la colère. Au lieu de cela, lui et ses pairs avaient mis en place des politiques aux commandes du pays et ceux-ci, constatait-elle avec horreur, multipliaient les magouilles en tous genres pour s’enrichir encore plus que leurs prédécesseurs. La belle unité de leur mouvement libérateur et social était en train de s’engluer dans des affaires de plus en plus scabreuses. Aujourd’hui, il ne lui restait qu’un goût de cendres dans la bouche.

 

Maridan 18/12/2015

 

2°) « La première fois c’était en octobre et, je crois, il faisait beau » en ½ heure

J’étais arrivée au bar où nous nous retrouvions, chaque jour, après le travail. Mon groupe d’amis était là, ainsi que deux nouveaux qui nous avaient rejoints depuis peu. L’un de ces deux-là était sorti avec une de mes amies et nous avions sympathisé. Ce jour-là, je venais à sa rencontre, car il m’avait invité à le rejoindre au « Jean Bart » notre petit bistrot. C’est à cet endroit précis que tout a commencé.

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Barbara Nichols

« La première fois, c’était en octobre et, je crois, il faisait beau. » Pour être plus précise, c’était le mardi 5 octobre 1976. Marie Laforêt fêtait ses trente-sept ans. La     jolie actrice américaine, Barbara Nichols, perdait la vie à l’âge de 48 ans. Le surrégénérateur Phénix de Marcoule (Gard) était mis à l’arrêt suite à une fuite dans un échangeur. L’Angleterre connaissait une grave crise monétaire, quant à Raymond Barre, il prononçait un grand discours de politique générale. Dont ci-dessous l’intégralité de son texte :

 

https://drive.google.com/file/d/0B9wGfwVC4ICRV0hROHUwV2VtQW8/view

Bien sûr, ces faits, bien que représentant l’actualité du monde, n’avaient à mes yeux, que peu de valeur, comparés au bouleversement qui s’instaura en moi quand Daniel posa ses lèvres sur les miennes pour la première fois. Rien pourtant ne m’avait préparé à cela. Nous avions passé un week-end fort sympathique au cours duquel, celui qui allait devenir mon époux, m’aida à tenir un stand de merguez à la kermesse organisée par mon paternel.

Nous avions passé la journée à nous raconter nos rêves, nos envies, quel futur nous envisagions. Je découvrais un garçon que je pensais stupide, car parlant très peu, et qui se révélait un jeune doué d’une sensibilité exacerbée et totalement tournée vers l’avenir et les sciences humaines. Je lui avais dit que mon auteur préféré, à cette époque, était Isaac Asimow. Je découvris avec plaisir, qu’il l’aimait aussi, mais pour deux ouvrages que je ne connaissais pas et que je lus avec plaisir et intérêt :

« L’univers de la science » et la « conquête du savoir ». Deux livres qui devraient être lus à tous les jeunes étudiants tant ils sont riches d’enseignements.

À la fin de ce jour, je croyais m’être fait un ami, alors qu’il était déjà amoureux de moi, ce qui expliquait ses silences précédents…

Les trente minutes du sujet étant passées, le reste sera l’objet d’une autre histoire.

 

Maridan 20/12/2015



20/12/2015
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