Maridan-Gyres

Maridan-Gyres

Atelier du 2/06/2015

Un voyage inoubliable

Inoubliable. Intense. Mais je vous l'ai déjà raconté en biais en large et en long …

comme ce beau pays. L'Italie.

Ce n'était pourtant pas ma première pérégrination dans la Grande Botte. Val d'Aoste, Sardaigne, les Pouilles, Venise, les îles Borromée. Toutes ces visites m'ont laissé des souvenirs impérissables. De grandioses paysages demeurent accrochés à ma mémoire. La rétine de mes yeux se souvient encore de rencontres, de partages.

Mais de tous ces voyages cisalpins, seul demeure tout au dessus du panier, celui d'Août 2009 au pays de mes ancêtres.

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Je l'ai réalisé sur un coup de dé... une sorte d'ah Réa jacta est !

Une décision affermie, là encore, par la rencontre d'une jeune italienne qui m'a transféré l'amour du pays.

Alors, le web facilitant les choses, j'ai acheté un aller retour aérien pour Rome.

Et je suis parti sans autre programme que celui d'être au village parental pour le jour anniversaire de « padre mio ».

L'appétit vient en mangeant, mon programme est venu en marchant. En cheminant dans l'immensité des monuments de la Rome Antique. Là, en trois journées de marche, je me suis fait des souvenirs pour la vie. Colonne de Trajan, Capitole, Colisée, Vatican, Sixtine …. autant de noms évocateurs qui m'ont renvoyé à ma latinité, à cette faconde, à cette joie et à cette curiosité qui sont en moi  comme les piliers d'un temple.

Univers certes minéral, baigné de soleil, mais surtout parcouru par ce souffle chaleureux de la langue.

Et, sans jamais ne l'avoir apprise, je me met à parler l'italien, le vrai avec les mains, une sorte de baragouin … porté par la sensation d'être chez moi en ce beau pays.

Rome, mon apéritif d'appartenance, un avant-goût de mes cinq journées de prodigue Arpinato, avant que de déguster au dessert les ambiances napolitaines et amalfitaines.

Inoubliable ce pèlerinage au pays des ancêtres aussi par le fait de l'avoir accompli seul, en toute autonomie. J'ai choisi mon chemin sans rendre de compte à personne pour aller « là où mes pas me portent ».

Intense périple par la vibration quasi-permanente de dix journées à me réfléchir dans le miroir de la mémoire et des vestiges sur lesquels je me suis construit …Un peu comme lorsque avec mes gosses, nous renversions la valise de Lego avec pour seule contrainte d'utiliser toutes les pièces.

 

Un voyage étincelant donc, comme un miroir informant.

 

A mon retour, c'est cette allégresse d'être méditerranéen, latin, marseillais et languedocien qui chantait dans mon récit conté aux parents et amis.

Cette joie s'est imposée d'être écrite.

Ce que.

 

Répondre à Audiard

 

Lorsqu'on se défait d'une vie, on s'éprend d'une autre.

Ouais, ce n'est qu'une histoire de taille.

 

La justice, c'est comme la sainte vierge, si on ne la voit pas de temps en temps, le doute s'installe.

Immaculée, ta conception !

 

Faut pas parler aux cons, ça les instruit.

Ta gueule !

 



17/06/2015
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