Maridan-Gyres

Maridan-Gyres

atelier du 27/11/2013 - Daniel

Neige

 

La caravane de la vie surgit des sables

Venant du vide néant, elle y retourne

Une halte d’un moment, visible un instant

Elle s’évanouit comme la neige nouvelle de l’aube, sur la face du désert dévoreur.

 

Neige noire sur les terrils

Blanche couverture des sapins, souverains des montagnes.

Arbres nus des plaines où le vent te fouette.

Tu as de multiples visages :

-          la beauté des hauteurs immaculées,

-          le désespoir des pauvres en te voyant tomber,

-          l’indifférence suffisante des touristes,

-          la terreur du promeneur égaré.

 

Tu ne finiras jamais de nous étonner.

 

Daniel Coppik - 27/11/2013

 

 

Mais où sont les neiges d’antan ?

Tu tombes, tu t’accumules, tu tasses, tu durcis, tu fais chuter les vieillards hésitants, tu causes la perte des alpinistes téméraires et puis, tu disparais vers quoi et pourquoi ?

 

Walden Thoreau (ou vie dans les bois)

 

 

Osez oublier le capital obsédant et impitoyable pour la famille, le père noël au lieu de pleurer sur le raisin trop vert, les rêves insensés de la course à l’argent. Voyez les optimistes aux regards tranquilles dormir sur les canapés, en compagnie d’une tasse de thé de Montpellier et changez vos modes de pensées, en préférant des vrais humains aux banquiers dans un monde rendu plus paisible.

 

Daniel Coppik - 27/11/2013

 

Bois ta vie dans la taverne de l’existence et oublie le reste.

 

La réussite enfante la réussite, vieille rengaine des banquiers et spéculateurs. Ne les écoute pas !

 

Médite un peu, hâte-toi lentement, prend exemple sur le chat qui ne s’aventure qu’après avoir utilisé ses yeux d’agate.

 

Evite les embruns de l’eau figée en glace sur le navire dans l’arctique, qui avertissait les marins téméraires.

 

Et vous chaines détestées qui attachent, voulez-vous bien aider un cœur qui souffre et veut se libérer ?

 

Laisse l’océan et les marins qui se battent en vain. Jette un regard neuf sur tes nouvelles pensées lavées de tous préjugés.

 

N’imite pas le bouffon qui saute sur le fil et se casse le nez en voulant faire le funambule.

 

Vis et profite, le sable du temps ne s’arrête jamais de couler.

 

Regarde dans le corail chatoyant les couleurs des bénitiers déployant leurs parures ocres, rouges, roses et bordeaux se mélangent.

 

N’oublie pas que nous sommes toujours le martien de quelqu’un, qui s’étonne toujours d’avoir affaire à un être aussi farfelu.

Mais je banis le violet et l’indigo.

Après le banquet, éprouve le plaisir et le soulagement de la purge qui te permettra de recommencer.

 

Regarde le poète étendu sur l’herbe. Est-ce qu’il baille aux corneilles ou rêve sous les étoiles ?

 

Reste impassible, ne quitte pas les fleuves calmes, ne compte pas sur les haleurs pour te tirer d’affaire.

 

Mais le roi se meurt, le roi est mort. Dieu seul est grand mon fils.

 

La vie est une rivière qui coule vite, lentement et va se perdre au loin.

 

Dans l’arc en ciel de mes rêves, je te vois en bleu, vert, rouge, jaune, 

 

Daniel Coppik - 27/11/2013



15/12/2013
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