Maridan-Gyres

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Atelier 10 - 2020 - Sujet 4

 4ème sujet – Incipit suspensif

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Que vais-je encore pouvoir écrire  ? Mes mots ne sont-ils pas déjà lassés de mes jérémiades insipides bien trop récurrentes à mon goût  ?

Vais-je encore et encore torturer mes méninges pour trouver le ton juste face à une vérité qui cherche à me jouer des tours alors qu’elle-même se pare d’incertitudes ?

Comment trouver la ligne droite apte à canaliser toutes ces émotions qui ne pensent qu’à bifurquer, qu’à postillonner malgré une volonté des plus farouches pour les sédentariser  ?

A l’heure où sonne le tocsin, je sens le vide m’envahir …

 

Elfina

Ermitage-sur-Lez

09/06/2020

 

 

Dialogue des avatars

 

Ermitage-sur-Lez

 

12/06/2020

 

 

 

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Elfina    : Que vais-je encore pouvoir écrire ? Mes mots ne sont-ils pas déjà lassés de mes jérémiades insipides bien récurrentes à mon goût ?

 

Léa    : Elfina, tu n’exagères pas un peu, non ?

 

Ava    : Tu sais bien, Léa, qu’Elfina adore se faire houspiller elle-même. Et se faire ensuite consoler par Marie.

 

Elfina   : Les filles, vous n’êtes pas drôles. Mais alors, pas drôles du tout. Je réfléchis pour savoir si je vais encore et encore torturer mes méninges pour trouver le ton juste face à une vérité qui cherche à me jouer des tours alors qu’elle-même se pare d’incertitudes  ?

 

Léa    : Tu sais bien qu’il n’y aura jamais de ton juste pour cette sorte d’écriture telle que nous pratiquons ici. Et puis, pourquoi nécessairement un ton juste ? A quoi ça peut nous servir  ?

 

Ava    : Léa, n’es-tu pas en pleine contradiction avec toi-même en ce moment ? Parler de ton juste alors que la vérité que cherche Elfina se pare d’incertitudes ? Autant lâcher la proie pour l’ombre …

 

 Elfina    : Merci Ava d’avoir compris mon ressenti. Je doute et je cherche. Comment trouver la ligne droite apte à canaliser toutes ces émotions qui ne pensent qu’à bifurquer, qu’à postillonner malgré ma farouche volonté pour les sédentariser ?

 

 Léa    ; Attention au syndrome de la page blanche …

 

 Ava : Quant à moi, je sens le vide m’envahir …

 

 Léa    : Parce qu’Adrien n’est pas là ?

 

 Elfina    : Là, Léa, tu vises juste.

 

 Ava    : Les filles, vous n’avez rien compris. C’est le trop-plein en ce moment qui m’égare. Je suis à la croisée des chemins. Et je ne sais que choisir.

 

Léa    : Ne choisis rien. Laisse la vie venir vers toi …

 

Elfina   : … comme une bouffée d’air frais. Ne cherche pas plus loin.

 

 

 

Elfina

 



10/06/2020
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