Maridan-Gyres

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Atelier 11 - 2022 - sujet 3

 

 

Mésaventure au musée

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Cela faisait longtemps que je voulais visiter la maison de Balzac à Paris. Je choisis un bel après-midi ensoleillé. Le gardien nous explique la vie de ce célèbre écrivain et nous parle de son œuvre, dont les livres sont rangés dans la bibliothèque.

 

J’étais aux toilettes quand il a dû signaler la fermeture du musée et je n’ai pas entendu. Me voici coincée ici. Impossible de téléphoner aux pompiers mon portable est déchargé !

 

La maison possède deux étages. Je vais à l’entrée principale et tambourine sur la porte en criant : appelez les pompiers, je suis enfermée dans le musée ! Pas de réponse. Je descends l’escalier en bois et recommence à crier en tapant sur la porte qui donne sur la ruelle, en vain !

 

Oh là là, je suis prisonnière. Je vais devoir passer la nuit ici, pas agréable mais pas dramatique pour autant. Vivant seule, personne ne va s’inquiéter pour moi.

 

La maison possède une belle terrasse avec des fleurs et des arbres. La porte est fermée de l’intérieur. Je m’installe sur un banc pour me calmer et profiter de la douceur de la soirée et de la vue qui donne sur la Tour Eiffel.

 

Je retourne dans le bureau de Balzac. J’ai l’embarras du choix pour la lecture. Puis je rentre dans la chambre et m’allonge sur le lit. Impossible de dormir : je n’arrête pas d’éternuer à cause de la poussière. Je regarde ma montre régulièrement avec une lampe de poche, le temps s’écoule lentement.

 

Lorsque je trouve enfin le sommeil, je fais un rêve inquiétant : je vois Balzac qui me dit : « Que faites-vous dans mon lit ? Qui vous a permis de pénétrer dans ma demeure ?

Je me réveille en sursaut, je me lève avec peine et fais une toilette de chat dans le cabinet de toilette.

 

Le gardien arrive dans la matinée. Ébahi, il sursaute lorsqu’il me voit. Je lui explique la situation. Il appelle le directeur qui arrive trois heures plus tard. Il me demande ma carte d’identité et mon numéro de téléphone. Ensuite, il me dicte un texte qui reconnaît que je n’ai rien abîmé ni rien volé. Avant de partir, il me dit : nous vous enverrons un courrier qui vous indiquera si nous donnons suite à cette affaire.

 

Un mois plus tard, c’est avec anxiété que j’ouvre une lettre provenant du musée : le directeur n’a pas déposé de plainte contre moi, je m’en sors bien.

 

Iris



12/06/2022
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